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REVELATION : Ferdinand Ngoh Ngoh, victime de complots, court un grave danger à Etoudi

Une juridiction d’exception crée par le président de la République Paul Biya

Thu, 27 Oct 2022 Source: Ben BATANA

Le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République a été convoqué au Tribunal Criminel Spécial TCS, une juridiction d’exception crée par le président de la République Paul Biya pour lutter contre les prévaricateurs de la fonction publique. Et des voix s’élèvent : pour ou contre cette action de justice exceptionnelle pour un haut commis de l’Etat. La presse explore les pistes.

En commençant par le journal La Nouvelle paraissant à Yaoundé s’interroge «Pourquoi cet acharnement contre le Sgpr ? ». Le moins que l’on puisse dire c’est que samedi dernier, la cabale contre le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République est montée d’un cran.

En effet, en violation du secret des procédures judiciaires, Boris Bertolt, reconnu comme le bras séculier des fossoyeurs qui souhaitent la chute de Ferdinand Ngoh Ngoh, alimente les réseaux sociaux par une histoire suivant laquelle un mandat d’amener aurait été délivré contre le très proche collaborateur du chef de l’Etat par le Tribunal criminel spécial (Tcs). Pour certains analystes pointus, il s’agit là sans plus ni moins que d’un acte de défiance vis-à-vis du président de la République en personne. Car, en s’attaquant ainsi à Ferdinand Ngoh Ngoh, c’est le chef de l’Etat qui est en réalité visé et qu’on voudrait mettre en procès...

Il s’agit d’une Fracture au sommet de l’Etat dont « Le fossé se creuse ». Pour le journal Reperes, Le pouvoir Judiciaire déterminé à phagocyter l’exécutif, à travers des manœuvres bien huilées. Le patron de ce ministère ne rendant plus compte au chef de l’Etat à qui il dénie désormais toutes prérogatives. En témoigne le mandat d’amener du Tcs contre le Sgpr, que le président de la République, la garant de la politique d’orientation Judiciaire, a eu connaissance qu’à travers les réseaux sociaux. Ces procédés récurrentes frisent ainsi la défiance, mais surtout tendent à révéler à l’opinion l’existence d’une crise institutionnelle au Cameroun.

Le cas Ngoh Ngoh ou « La Justice embastillée ». Le journal Essingan écrit que Dans les arcanes du pouvoir, des faucons ont enclenché une bataille rangée contre le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République (Sgpr) dont ils veulent se payer la tête. Pour mettre fin à sa longévité au poste, que le natif de Ninta, dans la Haute Sanaga, tient de sa fidélité et son loyalisme, il est fait usage de harcèlement Judiciaire pour pousser le Chef de l’Etat à le lâcher.

Pour le Journal L’Indépendant, le Tribunal criminel spécial : « ne badine pas ». Blaise Pascal est formel : ‘’ La Justice sans force est impuissante, la force sans la Justice est tyrannique ‘’. Il est bon pour l’équité républicaine, que ce qui est fort soit Juste, et que ce qui est juste soit fort. Nul n’est au-dessus de la loi, n’en déplaise à toute cette presse alimentaire qui dresse des couronnes et cire les pompes. Le précédent Bapès est encore vivace dans les mémoires. La Roche Tarpéienne est proche du Capitole.

Finalement et pour le journal L’Avenir, c’est « La nouvelle République se prépare ». En ordonnant la finalisation dans l’urgence de l’enquête sur la gestion des fonds Covid-19,le président de la République, prouve que c’est lui qui gouverne bel et bien le Cameroun. Par ailleurs, une transition apaisée se prépare progressivement au sommet de l’Etat. Dans la même veine, vers la libération des prisonniers politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc). Bientôt le lancement des arrestations spectaculaires des prévaricateurs des fonds publics.

Source: Ben BATANA
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