• Le courant ne passe pas entre ses deux personnalités
• Le 9 janvier dernier a été vraiment tendu
• Ils ont démontré leur inimité devant Paul Biya
Il est de notoriété publique que le courant ne passait plus depuis un moment entre Mvondo Ayolo, le tout puissant directeur du cabinet civil de la présidence de la République du Cameroun, et Ferdinand Ngoh Ngoh, le téméraire le secrétaire général de la présidence de la République. Les rivalités autour de Paul Biya ne datent pas d’hier. Parfois, elles sont entretenues, pour qui connaît un peu le fonctionnement du locataire du Palais d’Etoudi qui applique fort bien la maxime du diviser pour régner.
Seulement, parfois, cette inimitié peut être préjudiciable pour le bon fonctionnement de la République. C’est le cas par exemple du 9 janvier dernier. Cette date, est bien évidemment celle de la cérémonie d’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies Cameroun 2021. Jeune Afrique révèle dans un de ses récents articles que la tension était au paroxysme entre les deux personnalités de l’Etat.
« Le DCC a en effet initié une campagne d’affichage en hommage au chef de l’État bâtisseur de stades, portant la signature du cabinet civil de la présidence. Le patron de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a eu beau faire applaudir Ngoh Ngoh, ce dernier a dû ronger son frein lors de cette cérémonie durant laquelle il s’est retrouvé ostracisé par son adversaire. Les tensions étaient également vives dans les loges et tribunes VIP de l’écrin d’Olembe, où les invités ont trouvé sur leur siège deux guides de la compétition issus des administrations rivales. Pour organiser la cérémonie, Samuel Mvondo Ayolo a refusé de puiser dans les 13 milliards de F CFA débloqués à cet effet », a révélé le magazine panafricain. « Car le DCC ne fait pas que prédire à ses visiteurs que beaucoup de membres du gouvernement devront justifier de l’utilisation de cet argent, il leur laisse également entendre que certains seront limogés, voire que la justice pourrait les priver de liberté, alors que planent des soupçons de malversations regardant cet argent », précise l’article.