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Le journaliste et analyste politique camerounais, Souley Onohiolo, a profité de sa participation au GRAND DÉBAT sur CAM 10 Télévision pour mettre en lumière les difficultés auxquelles font face les professionnels des médias dans le pays. Il a notamment pointé du doigt la situation précaire du ministère de la communication et la vulnérabilité croissante des journalistes.
Selon Souley Onohiolo, "sur la soixantaine de ministères au Cameroun, l'un des plus pauvres est le ministère de la communication". Cette affirmation souligne le manque de moyens alloués à ce département, qui a pour mission d'encadrer et de soutenir les médias nationaux. Cette situation a des répercussions directes sur les conditions de travail des journalistes, qui peinent à exercer leur métier dans de bonnes conditions.
Par ailleurs, Souley Onohiolo a également exprimé ses inquiétudes quant à la vulnérabilité et la fragilité des journalistes camerounais. "Nous sommes de plus en plus vulnérables et fragiles parce que ceux qui nous lisent, nous regardent ou nous écoutent n'arrivent pas à discerner le bon grain du mauvais", a-t-il déclaré. Cette situation est préoccupante, car elle met en péril la crédibilité et l'indépendance des médias, ainsi que la qualité de l'information délivrée au public.
Face à ces constats, Souley Onohiolo appelle à une amélioration des conditions de travail des journalistes et à un renforcement du rôle du ministère de la communication. Il estime que des mesures concrètes doivent être prises pour garantir la liberté de la presse et la qualité de l'information au Cameroun, afin de préserver la confiance du public et de contribuer au développement démocratique du pays.
