Dans une déclaration enflammée le 28 août dernier, Boukar Abdourahim, plus connu sous le surnom de "dircab," a involontairement relancé le débat sur les pratiques de clientélisme au sein de l'Assemblée nationale du Cameroun. Ses paroles lors de la finale d'un championnat de football à Tokombéré, la région d'origine du président de l'Assemblée, Cavayé Yéguié Djibril, ont suscité un tollé dans tout le pays et ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. L'article de Jeune Afrique nous plonge dans les enjeux et les controverses entourant cette déclaration provocante.
L'article met en évidence le contexte des déclarations de Boukar Abdourahim, qui s'exprimait sur la répartition des postes de responsabilité au sein de l'Assemblée nationale. Ses mots ont mis en lumière les pratiques de "partage du gâteau national," une répartition des postes de pouvoir entre les différentes composantes sociologiques du pays. Cette pratique, bien qu'omniprésente, est rarement abordée publiquement de peur d'être marginalisé par le système.
L'article souligne que la déclaration de Boukar Abdourahim a été condamnée par de nombreux Camerounais et a même incité certains députés du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), à envisager de lancer une pétition pour réprouver ses paroles. Bien que cette initiative n'ait pas abouti, elle a suscité de vives discussions sur le sujet.
Malgré les critiques, Boukar Abdourahim a justifié ses paroles en insistant sur le fait que les postes en question étaient devenus vacants et nécessitaient des remplacements. Cette explication n'a cependant pas réussi à apaiser les tensions, et la controverse perdure.
L'article explore également le rôle central de Boukar Abdourahim au sein de l'Assemblée nationale. En tant que directeur du cabinet présidentiel depuis 2015, il est devenu un acteur clé dans la gestion de l'institution. L'article mentionne ses liens familiaux avec Cavayé Yéguié Djibril et comment il est devenu un personnage incontournable, souvent comparé à un "patron bis" de l'Assemblée.
Enfin, l'article de Jeune Afrique examine l'influence de Boukar Abdourahim sur les finances de l'Assemblée et comment il est devenu un personnage central dans la gestion de l'institution. L'article souligne également son rôle en tant que dernier rempart au sein du clan de Cavayé Yéguié Djibril.
En somme, l'article de Jeune Afrique offre un aperçu approfondi de la controverse provoquée par les déclarations de Boukar Abdourahim et explore son rôle en tant que personnage clé au sein de l'Assemblée nationale camerounaise.