Jeune Afrique a mis à nu le contenu du rapport d'autopsie de Martinez Zogo, jetant une lumière crue sur les sévices infligés et révélant l'implication d'un second commando dans cette affaire sordide. Les conclusions du rapport détaillent des tortures extrêmes, dont l'enfoncement d'un bâton dans son derrière, mettant en péril sa vie par le risque de péritonite.
Les experts médicaux ont souligné la gravité des sévices corporels infligés à Martinez Zogo, jetant un éclairage troublant sur les circonstances entourant sa mort tragique. La commission mixte, chargée de faire la lumière sur cette affaire, a affirmé que la victime ne pouvait pas survivre aux traitements cruels du premier commando.
Pourtant, au tribunal militaire, les chefs d'accusation ont été étonnamment modifiés par le juge Oyono Ebessa Prosper. De "assassinat, complicité d'assassinat", ils ont été transformés en "torture et complicité de torture par aide". Cette révision soulève des questions sur la qualification judiciaire de la tragédie, alimentant les spéculations sur les circonstances réelles de la mort de Martinez Zogo.
Cette révélation apporte une nouvelle dimension à l'affaire, pointant du doigt l'implication d'un second commando. Les implications de cette découverte s'étendent au-delà de l'horreur physique subie par la victime, soulevant des interrogations sur la nature des enquêtes en cours et la nécessité d'une transparence totale dans la quête de justice pour Martinez Zogo.
Le rapport d'autopsie, en exposant des détails poignants, ravive l'indignation publique et souligne l'importance cruciale de faire toute la lumière sur cette tragédie, marquée par des actes inhumains et une quête de justice qui s'annonce complexe et cruciale.