Répression, persécution des journalistes et activistes politiques, c’est ce qu’on note du rapport de Freedom House contre le Cameroun.
Au Cameroun, Freedom House active depuis 2008, s’opposait fermement à la modification de la constitution pourtant prévue dans cette même constitution, on se souvient des évènements de Février de la même année qui vont démarrer après des réunions et formations des ONG et sociétés civiles organisées au sein de l’ambassade des Etats-Unis.
En 2011, Hillaire Kamga qui avait été reçu en 2008 par l’ONG lors de sa tournée aux Etats-Unis va écrire au département d’état américain pour se plaindre de la manière dont le représentant de l’organisation Freedom House dilapidait les fonds alloues pour le Cameroun, plus un demi-milliard de fcfa, 550 millions.
Il s’agissait des fonds mis à disposition pour former les journalistes, acteurs de la société civile et blogueurs.
L’ONG Rhedac (Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale) parmi les plus gros bénéficiaires du financement de Freedom House au Cameroun va se manifester en Février 2015dans un rapport accablant l’armée camerounaise qui se bat au front contre les terroristes.
Dans son rapport 2016, l’association de notoriété internationale déclare, sur la base d’une étude de 25 indicateurs que le Cameroun fait partie des 50 pays au monde qui ne favorisent pas les libertés publiques.
On se demande si Freedom House écoute les débats télévisés dans les medias camerounais le dimanche après-midi.
Qui est Freedom House ?
Officine américaine financée par le département d’état et Georges Soros, Freedom House est connue pour son rôle de premier plan dans toutes les révolutions démocratiques ces dernières années à travers le monde.
Créée par le président Roosevelt pour préparer l’opinion internationale à la guerre contre l’union soviétique, Freedom house a longtemps été dirigé par d’anciens cadres de la CIA dont James Woolsey ancien patron de l’institution.
Elle fait partie du réseau de la NED(National Endowment of Democraty).
Présent dans des dizaines de pays à travers le monde, en 2015, cette ONG est chassée de Russie pour son rôle avéré dans les ‘’révolutions démocratiques ‘’ de 2011.
« Freedom House prend en charge les militants de première ligne qui luttent pour la propagation de la liberté et de la démocratie dans le monde entier, dont la liberté de la presse, la liberté sur le Net.
Elle possède 13 bureaux extérieurs et 02 bureaux aux États-Unis» Djerrad Amar
Freedom house a été l’architecte des révolutions en Europe de l’est et ailleurs : 2003 ‘’révolution des roses’’ en Géorgie, 2004 ‘’révolution Orange’’ en Ukraine, 2005 ‘’révolution du citron’’ au Kirghisystan, 2009 avec le ‘’mouvement des vert’’ en Iran, ’Printemps arabe’’ 2011,’’Euro Maiden’’ 2013-2014 en Ukraine, ‘’Révolte des parapluie’’ (Ocupy Central )Hong Kong ,Venezuela,etc…tous ceci dans les pays de l’est hostiles à l’impérialisme américain.
Selon la tribune libre de d’DJERRAD Amar publiée chez Michel Collon, la SG du Parti des travailleurs, Louiza Hanoun n’a pas manqué, à l’occasion d’un meeting à Annaba, d’alerter au sujet d’une révolution en préparation et d’appeler à être vigilant en mettant en échec toute velléité qui mettrait en danger l’Algérie, des journaux tunisiens en ont fait état pour la formation de 200 Algériens qui résident en Tunisie, mais certains parlent de 350 dont 150 seraient des Tunisiens qui auraient participé à la « déstabilisation de la Tunisie et de l’Égypte ».
Djerrad Amar va affirmer que les studios d’Al-Jazeera étaient déjà installés à Oujda, au Maroc, dès le 23 janvier 2011 pour filmer des scènes d’insurrection jouées par des figurants marocains, à faire passer comme des scènes se déroulant réellement dans des villes algériennes.
D’après Algérie Focus, en 2013, dans un document publie par l’organisation non gouvernementale (ONG) Canvas en collaboration avec Freedom House (Tous finances par Georges Soros), figuraient des propositions pour faire basculer l’Algérie dans le printemps arabe. «Nous avons réussi en Egypte et en Tunisie, nous pourrons le faire en Algérie».
Pour le media algérien, il s’agissait d’«instructions» données par cette ONG à des «agents» se trouvant en Algérie, pour la réussite du programme proposé.
Le responsable de «Freedom House» pour le Moyen-Orient parlait dans le même document des «exploits» de la maison Algérie depuis 2007, et qui n’ont pas pu aboutir.
En Tunisie, en 2008, Freedom House a pris en main la formation et soutien financier du réseau de jeunes tunisiens Takriz, seront organisés au grand jour dans les ambassades américaines en Tunisie, en Egypte et en Syrie, avec en prime des séjours aux Etats-Unis ou au Maroc des stages de formation pour cyberdissidents.
Au Burkina Faso, Freedom House a financé et sponsorisé les activités de Balaie Citoyen et les formations des cyberdissidents burkinabés, en 2013, NDI (National Democratic Institute) organisait des formations d’activistes Facebook dans les principales villes du pays.