Dans une révélation exclusive, Equinoxe TV a mis en exergue les récentes décisions de la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant les stades camerounais en vue des prochaines journées des éliminatoires de la CAN Maroc 2025. Ces informations soulèvent des questions cruciales sur l'état des infrastructures sportives du pays et sa capacité à accueillir des rencontres internationales.
Selon les informations obtenues par Equinoxe TV, la CAF n'a accordé qu'une approbation limitée aux stades camerounais. Seuls les stades omnisports de Kouekong et Ahmadou Ahidjo ont reçu un feu vert initial pour accueillir les matchs des 3e et 4e journées des éliminatoires. Cette décision restrictive met en évidence les défis auxquels le Cameroun est confronté dans la modernisation et l'entretien de ses infrastructures sportives.
Une source au sein de la CAF, citée par Equinoxe Radio, a révélé que parmi les stades approuvés, seul le stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé satisfait à toutes les exigences pour accueillir des matchs aussi bien en journée qu'en nocturne. Cette information souligne l'importance de cet équipement pour le football camerounais et pose la question de la répartition géographique des rencontres internationales dans le pays.
Le rapport de la mission d'inspection de la CAF, consulté par Equinoxe Radio, met en lumière une contrainte majeure pour le stade de Kouekong : l'absence d'un système d'éclairage adéquat. Cette lacune empêche la programmation de matchs en soirée, réduisant considérablement la flexibilité dans l'organisation des rencontres et potentiellement l'expérience des spectateurs.
La situation des autres stades camerounais illustre les défis continus en matière d'infrastructure sportive. Le stade omnisports de Douala Japoma, bien qu'homologué, nécessite une période d'environ 20 jours pour le traitement de sa pelouse avant de pouvoir accueillir des matchs. Cette information souligne l'importance cruciale de l'entretien régulier des terrains pour maintenir leur conformité aux standards internationaux.
Plus préoccupant encore, le stade d'Olembe, qui avait fait l'objet d'une attention particulière lors de la CAN 2021, est actuellement en phase d'entretien. Les travaux prévus devraient s'étendre sur une période de deux mois, le rendant indisponible pour les prochaines échéances. Cette situation pose des questions sur la planification à long terme de l'entretien des infrastructures sportives au Cameroun.
La source de la CAF citée par Equinoxe TV insiste sur l'importance primordiale accordée à la qualité des pelouses. "Quand la pelouse n'est pas en bon état, il y a un gros risque de blessure pour les joueurs. Ce sont des joueurs professionnels avec tous les enjeux financiers que cela implique. La sécurité des joueurs est notre priorité," explique-t-elle. Cette déclaration met en lumière les enjeux multiples liés à la qualité des infrastructures, allant au-delà du simple aspect esthétique pour toucher à la sécurité et à l'intégrité physique des athlètes.
La CAF a clairement indiqué sa volonté de s'assurer que toutes les conditions soient remplies avant d'accorder une approbation définitive aux stades. Cette position ferme place les autorités camerounaises face à un défi de taille : accélérer les travaux de rénovation et d'entretien tout en garantissant le respect des normes internationales. La capacité du Cameroun à relever ce défi aura des implications significatives non seulement pour les prochains matchs des éliminatoires, mais aussi pour l'avenir du football dans le pays et son statut sur la scène continentale.
Au-delà de la question des stades, l'actualité sportive camerounaise reste riche. Equinoxe TV annonce une couverture détaillée dans son Journal des Sports de ce vendredi, incluant des informations sur le Grand Prix cycliste international Chantal Biya, la préparation du championnat d'élite One, et des matchs amicaux impliquant des clubs emblématiques du pays. Ces événements témoignent de la vitalité du sport camerounais, malgré les défis infrastructurels.