Dans une nouvelle manifestation de frustration, un acteur du football camerounais s'adresse directement au président Paul Biya, l'appelant à agir pour limiter les dommages causés par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Châtelain Kono, ancien directeur général de Canon de Yaoundé, exprime sa colère envers la Fecafoot et ses dirigeants dans une vidéo courte mais percutante.
Kono pointe du doigt certains cadres de la Fecafoot, notamment Frank Happi, ancien président de l'Union de Douala et actuellement directeur du développement du football à la Fecafoot, ainsi que Blaise Djounang, le nouveau secrétaire général de la Fédération Camerounaise de Football. Selon lui, ces individus sont responsables des maux qui affligent le football camerounais et doivent être tenus pour comptables de leurs actions.
Ce cri de désespoir reflète le mécontentement croissant au sein de la communauté du football au Cameroun. De nombreux acteurs et passionnés du sport sont exaspérés par la mauvaise gestion, le manque de transparence et les pratiques discutables qui prévalent au sein de la Fecafoot. Les conséquences néfastes de ces problèmes se font sentir sur le terrain, compromettant le développement et les performances du football camerounais.
L'appel lancé à Paul Biya, en tant que président de la République, pour intervenir et remédier à cette situation est une demande urgente. Il est essentiel que les dirigeants politiques prennent conscience des problèmes qui affectent le football camerounais et agissent en conséquence pour instaurer des réformes nécessaires et des pratiques plus transparentes au sein de la Fecafoot.
Ce témoignage d'un ancien acteur du football, qui a sans doute lui-même vécu les conséquences néfastes de ces dysfonctionnements, met en lumière la nécessité d'un changement radical dans la gestion du football au Cameroun. Les dirigeants de la Fecafoot doivent être tenus responsables de leurs actions et des réformes doivent être entreprises pour restaurer la confiance et promouvoir un environnement sain et équitable pour tous les acteurs du football.
Il est temps de prendre des mesures concrètes pour réformer la Fecafoot et garantir que le football camerounais puisse s'épanouir et atteindre son plein potentiel. La voix de Châtelain Kono est un rappel puissant de l'urgence de cette situation et de la nécessité d'agir maintenant pour préserver l'avenir du football au Cameroun.