Rebondissement : Frank Boya poursuit 1xbet devant les juridictions internationales pour utilisation non autorisée de son image

L'international camerounais Frank Boya engage une bataille juridique contre le géant des paris sportifs 1xBet pour utilisation non autorisée de son image. Champion d'Afrique 2017 et actuel joueur du club mexicain de Tijuana, le footballeur dénonce, à travers son conseil, des pratiques contraires aux règlements de la FIFA. Cette affaire, qui pourrait faire jurisprudence dans l'industrie des paris sportifs en ligne, met en lumière la problématique croissante des droits à l'image des sportifs et le besoin de régulation dans ce secteur.

REBONDISSEMENT, FRANK BOYA POURSUIT 1xBET DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES POUR UTILISATION NON AUTORISÉE DE SON IMAGE.

La société de paris sportifs en ligne 1xBet fait toujours face à des accusations sérieuses de la part de Frank Boya, nouveau joueur du club mexicain de Tijuana, suite à l'utilisation non autorisée de son image dans une campagne publicitaire. L'international camerounais, et champion d'Afrique 2017, à travers son conseil réuni autour de la presse ce 7 février 2025 à Yaoundé, dénonce la violation des règles de la FIFA, qui interdisent de telles pratiques sans consentement préalable du joueur. En effet, tout a commencé lorsqu'un ami de Frank Boya, travaillant pour 1xBet, a proposé à l'athlète de devenir l'égérie de la marque. Malgré son refus catégorique, 1xBet a utilisé son image dans plusieurs supports publicitaires. Cette décision unilatérale de la société a non seulement bafoué la volonté de Frank Boya, mais elle contrevient également aux règlements de la FIFA en matière de droits à l'image.

Face au mutisme persistant de la société de paris sportifs, qui a ignoré les tentatives de règlement à l’amiable proposées par le conseil de Frank Boya, ce dernier a donc décidé de porter l’affaire devant les juridictions internationales. La plainte a été déposée avec l'intention de demander réparation pour cette violation des droits de l'athlète et de faire respecter les principes éthiques liés à l’utilisation des images des sportifs. Un aspect préoccupant de cette affaire est le manque de soutien tacite de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), qui n’a jusqu’à présent pas réagi face aux accusations portées par l’un de ses champions. Ce silence risque de renforcer l’impression que les droits des joueurs camerounais, même ceux ayant marqué l’histoire du football africain, ne sont pas suffisamment protégés.

Le conseil de Frank Boya tient à souligner que cette affaire pourrait avoir de lourdes conséquences non seulement pour 1xBet, mais aussi pour l’ensemble de l’industrie des paris en ligne, en ce qu’elle pourrait établir un précédent quant à la protection des droits à l’image des sportifs.

Dans un contexte où les athlètes sont de plus en plus sollicités pour être les visages de grandes marques, cette affaire soulève la question de la régulation et de la surveillance des partenariats entre les sportifs et les entreprises de paris, dont l’influence ne cesse de croître.

Frank Boya, quant à lui, espère que cette action en justice servira d’avertissement à toute société qui tenterait de manipuler l’image d’un joueur sans son accord explicite. Tout en espérant que cette affaire pourra sensibiliser la FIFA sur l’importance d’une plus grande protection des droits des sportifs, notamment à l’échelle internationale. La suite de l’affaire pourrait bien définir un nouveau cadre juridique pour les droits à l’image dans le sport, notamment en ce qui concerne les relations avec les sociétés de paris en ligne, qui prennent de plus en plus d’importance dans l’industrie du football mondial.

CFOOT