Reconversion : la nouvelle activité de Samuel Eto'o à la fin de son mandat

Eto'o Parisssss Application de la loi

Fri, 22 Aug 2025 Source: www.camerounweb.com

Samuel Eto’o était bien parti pour se représenter à l’élection présidentielle prochaine pour s’offrir d’autres années de gestion à la tête de l’instance dirigeante. Seulement, les règles de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), les consignes de la CAF et les lois de la FIFA sont claires à ce sujet. Sans manquer de préciser les recommandations du ministère des Sports et de l’Éducation physique qui sont fermes. Alors, Samuel Eto’o ne répond-il vraiment plus aux conditions pour briguer un nouveau mandat ? Éléments de réponse avec Jorel Zang.

Soyons clairs. Dans le cas de Maurice Kamto, la loi a été violemment bafouée et de manière grotesque au vu et au su du monde entier. Dans le cas de la Fédération de football, le ministre des Sports exige tout simplement à la team managériale de respecter la loi.

Je vous prends juste un petit exemple. En 2024, la Fecafoot, sous la présidence du Samuel Eto’o, décide de manière unilatérale de modifier le nombre de mandats à la présidence qui passe de quatre ans renouvelables une fois à trois mandats de quatre ans. Avant cela, en 2022, son mandat qui est supposé être pour 4 ans se retrouve du jour au lendemain prolongé à sept ans.

Le ministère et la FIFA donnent des injonctions pour que la loi soit respectée et aussitôt le mandat revient à quatre ans. Pendant quatre ans, Samuel Eto’o a fait tout son possible pour essayer de modifier la loi à son avantage dans le seul but de s'éterniser au pouvoir. Rien que cela prouvait déjà que la team dirigeante se mettait en marge de la loi car les textes sont clairs et cette modification est contraire aux textes organiques.

En dehors de tout cela, d'autres irrégularités existent : les suspensions ciblées et arbitraires de certains membres (le cas de Geremi Njitap en est l'illustration la plus récente d'une violation grave de la loi) ; la substitution des bureaux élus par des comités provisoires de gestion ; l'exclusion abusive de certains clubs du processus électoral (des clubs pas assujettis à Samuel Eto’o) ; la non-organisation de championnats dans plusieurs départements, etc.

Pour terminer, il faut bien préciser que Samuel Eto’o a une peine avec sursis en Espagne qui l'empêche d'être élu. Bref, si le Cameroun était un endroit sérieux, Eto’o ne serait même plus à la Fecafoot depuis sa condamnation avec sursis.

Donc aujourd'hui, le ministère des Sports ne fait qu'exiger l'application de la loi à une personne qui n'a eu de cesse de défier la loi car se croyant trop fort et trop important. Le ministère exige que toutes les irrégularités dont la team Fecafoot est responsable soient gérées au préalable tout en insistant que les textes soient appliqués comme il se doit.

Dans le clan Eto’o, il se dit que l’homme se prépare déjà à cette retraite forcée. Si elle arrive, ce dont les chances sont existantes, selon les personnes proches du concerné, le natif de Yaoundé pourrait enfin se concentrer à ses autres affaires (surtout dans l’immobilier) et continuer d’aider le football camerounais, non plus comme président de Fédération, mais comme l’ancien joueur qu’il a été et l’ex-dirigeant qu’il deviendrait.

Source: www.camerounweb.com