Relation amoureuse entre Ferdinand Ngoh Ngoh et Céline Ketcha : la tête d'Adja Awa mise à prix

Ngoh Signe De Respect Biya Image illustrative

Thu, 24 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

L'influenceuse camerounaise Adja Awa, devenue l'une des figures les plus controversées de la toile nationale, fait désormais l'objet d'un avis de recherche officiel lancé par les autorités. Cette mesure intervient après une série d'attaques virulentes contre des personnalités du régime, notamment le Secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

Le document officiel daté du 23 juillet 2025, signé par les autorités compétentes, confirme le lancement d'une opération de recherche sur l'ensemble du territoire national pour localiser celle que ses supporters surnomment "Adja des Adja". Cette militante du parti au pouvoir, le RDPC, s'est illustrée ces derniers jours par des déclarations particulièrement incendiaires sur les réseaux sociaux.

Au cœur de la polémique, ses accusations contre Ferdinand Ngoh Ngoh, qu'elle accuse d'avoir "emprisonné Paul Biya au palais", le coupant selon elle de sa famille et de ses collaborateurs habituels. Ces allégations, qui remettent en question l'organisation du pouvoir présidentiel, ont visiblement franchi une ligne rouge aux yeux des autorités.

L'influenceuse n'a pas limité ses attaques aux questions institutionnelles. Dans une déclaration qui a fait l'effet d'une bombe sur la toile camerounaise, elle a également évoqué une supposée relation extraconjugale entre le Secrétaire général de la Présidence et Célestine Ketcha Courtès, ministre de l'Habitat et du Développement urbain.

Ces révélations, impossibles à vérifier de manière indépendante, ont néanmoins provoqué un tollé dans les sphères du pouvoir et alimenté les discussions sur les réseaux sociaux, où Adja Awa jouit d'une importante audience.

Selon des sources proches de l'entourage de l'influenceuse, cette dernière aurait anticipé les répercussions de ses déclarations et vivrait désormais dans la clandestinité. L'avis de recherche confirme cette information, les autorités ayant manifestement perdu sa trace.

Plus inquiétant pour le pouvoir, ces mêmes sources annoncent qu'Adja Awa préparerait une riposte "encore plus virulente" en réponse à cet avis de recherche. Cette escalade pourrait transformer ce qui était initialement une polémique sur les réseaux sociaux en une véritable crise de communication pour le régime.

L'affaire Adja Awa illustre parfaitement les tensions qui traversent actuellement la société camerounaise. Le fait qu'une militante du parti au pouvoir puisse se retrouver dans le collimateur des autorités pour ses critiques témoigne de la complexité des rapports de force au sein même du RDPC.

Cette situation soulève également des questions sur les limites de la liberté d'expression au Cameroun, particulièrement sur les plateformes numériques où les voix critiques trouvent un écho croissant auprès d'une population jeune et connectée.

Au-delà du cas personnel d'Adja Awa, cette affaire pourrait avoir des répercussions plus larges sur la gestion de la dissidence au sein du parti au pouvoir. Elle révèle également les fractures internes qui peuvent exister entre différentes factions du régime.

L'issue de cette recherche et les éventuelles suites judiciaires seront scrutées avec attention, tant par les supporters de l'influenceuse que par les observateurs de la vie politique camerounaise. Elles pourraient constituer un test significatif de la tolérance du pouvoir face aux critiques, même émanant de ses propres rangs.

Source: www.camerounweb.com