Dans un climat où la transparence des nominations est scrutée avec attention, les récentes nominations à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDEC) suscitent des débats animés sur l'équité dans l'attribution des postes au sein de cette institution stratégique.
Le Directeur Général de la Caisse, Richard Evina OBAM, a récemment annoncé plusieurs nominations, dont celles de ZE MENDO Gerard, NONKI KUETE Mathieu, ANGOUING Ange Nelson et NGO MATAGA Joséphine Rose. Cependant, ces nominations ont immédiatement éveillé l'attention et soulevé des questions sur d'éventuelles pratiques de favoritisme.
Il est à noter que ZE MENDO Gerard est le fils de l'ancien directeur général de la CRTV, tandis que NONKI KUETE Mathieu est le fils du secrétaire général du comité central du RDPC, le parti au pouvoir. De même, ANGOUING Ange Nelson est le fils de l’ancien ministre de la fonction publique, et NGO MATAGA Joséphine Rose est la fille de l'ancien directeur du cabinet civil de Paul Biya.
Ces nominations soulèvent des interrogations légitimes sur les critères de sélection utilisés pour pourvoir ces postes au sein de la CDEC. S'agit-il de nominations basées sur le mérite, l'expérience et les compétences des individus, ou bien ces décisions sont-elles influencées par des affiliations politiques ou des liens familiaux ?
La gouvernance et l'éthique dans le processus de nomination au sein des institutions publiques sont cruciales pour garantir la crédibilité et l'efficacité des organes gouvernementaux. Le choix des individus pour des postes de responsabilité doit reposer sur des critères objectifs afin de promouvoir la compétence et l'intégrité au sein de ces institutions stratégiques.
Il est impératif que des organes compétents mènent une évaluation transparente de ces nominations afin de rassurer le public sur l'objectivité et l'équité du processus de sélection. Le respect des principes de mérite et de transparence est crucial pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions étatiques et pour assurer une gestion efficace des affaires publiques.
Dans l'attente d'explications officielles, ces nominations continueront de susciter des réactions variées au sein de l'opinion publique, soulignant la nécessité d'une gouvernance transparente et responsable au sein des organes publics pour préserver la confiance et la légitimité des institutions.