Remaniement : comment Joseph Beti Assomo protège farouchement Paul Biya et 'sécurise' sa place de ministre

Joseph Beti Assomo serait très en colère

Wed, 24 May 2023 Source: www.camerounweb.com

Le ministre délégué à la défense Joseph Beti Assomo s'est illustré de la plus des manières par deux fois ces derniers jours et cela risque de sauter aux yeux de Paul Biya concernant le prochain remaniement ministériel. En effet, par deux fois, le pourtant très discret ministre de la défense a tapé du point sur la table pour remettre les pendules à l'heure.

Dans les préparatifs du défilé du 20 mai dernier comptant pour la parade militaire de la fête de l'unité nationale, Joseph a été mêlé à l'organisation. Ainsi, il a pu interdire de ne pas filmer le président camerounais trop longtemps et des consignes concernant les plans et les images à privilégier.

Le ministre délégué à la Défense s’est également chargé de préciser qu’aucun « discours de haine » ou considéré comme tel ne serait toléré sur les ondes camerounaises. L’évènement a surtout été surveillé de près par les hommes du palais d’Etoudi, et notamment le cabinet civil du chef de l’État, lequel avait pris en charge les invitations pour le défilé militaire, de nombreuses personnalités ayant été conviées à prendre place dans la tribune présidentielle, derrière les membres du gouvernement.

Aussi, dans le cadre de l'affaire Martinez Zogo, Joseph Beti Assomo serait très en colère et ne comprendrait pas l’entêtement de Galax Etoga à harceler les journalistes dans un contexte où l’affaire du journaliste assassiné Martinez Zogo n’est pas résolue.

« Le ministre de La Défense voit dans la convocation des trois journalistes par le SED, un nouvel acte de défiance. Car, des instructions avaient été données à ses services de ne plus harceler les journalistes et de les laisser faire leur travail. Beti Assomo qui était déjà intervenu il y a quelques jours pour ordonner la libération du journaliste Patrick Sapack détenue dans une gendarmerie, est d’autant plus en colère que c’est sur les réseaux sociaux qu’il découvre que le SED a de nouveau lancé la chasse aux journalistes » indique Boris Bertolt.

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