En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a pris la décision de révoquer Abdourahmane Cissé de ses fonctions de ministre et secrétaire général de la présidence de la République. Un décret signé ce jeudi abroge le décret de nomination d'Abdourahmane Cissé en mars 2021. Les raisons de ce départ soudain demeurent pour l'instant inconnues.
Abdourahmane Cissé, ingénieur de formation, avait occupé des postes clés au sein de l'appareil d'État depuis son entrée au gouvernement en 2013. Sa révocation intervient sans explication claire, laissant planer des interrogations sur les motifs de ce départ surprise.
Dans une déclaration suite à son limogeage, Abdourahmane Cissé a exprimé sa gratitude envers le leadership du président Ouattara. Il a souligné la chance qu'il a eue de servir à divers postes au cours de son mandat, mettant en avant son engagement envers le développement de la Côte d'Ivoire. Il a également encouragé les jeunes Ivoiriens et Africains à s'engager dans l'administration publique pour contribuer au progrès du continent.
Le départ d'Abdourahmane Cissé survient quelques jours après sa rencontre avec le champion camerounais de MMA, Francis Ngannou, en visite en Côte d'Ivoire. Le Secrétaire général du gouvernement ivoirien avait partagé sur les réseaux sociaux son plaisir de rencontrer le champion.
« Ce fut un plaisir de rencontrer notre Champion Francis N'Gannou. Le combat Côte d'Ivoire vs. Cameroun a failli avoir lieu. Mais l'un des combattants s'est désisté », a déclaré Abdourahmane Cissé avec un ton sarcastique.
Francis Ngannou, en visite en Côte d'Ivoire, a été reçu par le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, pour discuter de la promotion du sport MMA en Afrique. Cette rencontre intervient alors que le champion entame sa carrière dans la boxe, après avoir brillé dans le MMA.
Le limogeage d'Abdourahmane Cissé et sa récente rencontre avec Francis Ngannou soulèvent des questions sur un éventuel lien entre ces deux événements. Pour l'instant, aucun lien direct n'a été établi, mais l'association des deux faits suscite l'interrogation dans les cercles politiques et médiatiques en Côte d'Ivoire.