Jeune Afrique, dans son dernier article sur le RDPC et le maillage du terrain, met en lumière l'influence de la première dame Chantal Biya et les dynamiques politiques qui en découlent dans la région de l'Est. L'article évoque un réseau de personnalités influentes cherchant à s'imposer dans cette région stratégique. Parmi elles, Christophe Mien Zok, un ami proche de la première dame, a été au centre de l'attention.
Il est rapporté que Michel Ange Angouing, alors ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, aurait été limogé en mars 2018 pour avoir installé les enfants de Chantal Biya dans la même salle que les autres candidats lors du concours de l'École nationale d'administration et de magistrature (Enam). Cette décision aurait été prise sous l'insistance de la première dame. Cependant, Françoise Angouing, l'épouse de Michel Ange Angouing, maintient sa position au sein du Cerac.
L'article de Jeune Afrique met également en lumière d'autres personnalités cherchant à jouer un rôle influent dans la région de l'Est, telles que François Wakata et Blaise Moussa. François Wakata, un proche de Paul Célestin Ndembiyembe et Jacques Fame Ndongo, a été nommé ministre délégué à la présidence chargé des relations avec les assemblées en 2019 et vice-président de la commission départementale du RDPC dans le Lom-et-Djerem deux ans plus tard.
Blaise Moussa, quant à lui, est décrit comme un représentant de la ville de Bétaré-Oya et a occupé plusieurs postes importants dans l'administration camerounaise. Bien qu'il n'égale pas encore l'influence de Joseph Le, il est en ascension politique. Il avait même envisagé de présider le conseil régional de l'Est, mais a dû se résigner à laisser sa place à Alphonse Wamane Mbélé.
Malgré les défis et les rivalités au sein de ce réseau de personnalités, Jeune Afrique souligne que la déception ne semble pas durer longtemps pour les membres de la galaxie de Chantal Biya, mettant ainsi en évidence la persistance de leurs ambitions et de leur influence dans la région de l'Est.