Les producteurs de la localité de Meiganga, dans la région de l’Adamaoua, disposent désormais d’une cargaison de 50 000 plants d’anacardiers.
Ce matériel végétal, qui vient d’être mis à leur disposition par l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), apprend-on officiellement, permettra de créer 500 hectares de plantations.
Cette distribution de plants est une retombée du financement spécial prescrit en 2018 par le chef de l’État en faveur de l’Irad, à l’effet de produire les plants d’anacardiers à grande échelle, aux fins de la promotion et du développement de la filière noix de cajou au Cameroun.
Pour ce faire, avec l’appui de la coopération allemande, le pays s’est doté d’une stratégie nationale de développement de la chaîne de valeurs de la filière anacarde depuis 2018.
Pour rappel, bien qu’introduite au Cameroun dans les années 70, dans le cadre d’un programme gouvernemental de lutte contre la désertification, cette culture de rente adaptée aux zones chaudes est encore très peu connue dans le pays.
Mais, au regard des opportunités que recèle la noix de cajou, le Cameroun entend en faire un produit d’appoint pour le coton, qui demeure jusqu’ici la seule culture de rente des régions septentrionales du pays (Nord, Extrême-Nord, Adamaoua).
Même s’il y a encore du travail à faire, c’est donc dire que le ministère dirigé par Gabriel Mbairobe, fonctionne. On annonce l’homme né en 1958 à Garoua et ministre de l’Agriculture et du Développement rural depuis 2019, toujours présent dans le nouveau gouvernement qui va sortir à un moment ou l’autre.