René Sadi demande aux gouverneurs d'encadrer les comités de vigilance

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Tue, 15 Dec 2015 Source: cameroon-info.net

Les comités de vigilance constituent désormais un maillon essentiel dans la chaîne des instruments mis en place pour lutter contre les actes terroristes des ex-Boko Haram. Leur action très efficace permet de déjouer au moins un attentat toutes les semaines à l’Extrême-Nord, surtout à la frontière avec le Nigeria. Ce 14 décembre 2015 encore, c’est la vigilance des membres d’un desdits comités à Kolofata qui a permis de mettre en déroute deux kamikazes qui, selon les sources officielles, voulaient se faire exploser dans la mosquée de la ville.

Ces actes de bravoure qui sont souvent salués par Paul Biya, le Président de la République qui n’hésite pas à transmettre ses encouragements personnels à ces comités. Mais voilà, des dérivent pourraient subvenir. Des personnes qui pourraient par exemple capturées et même tuées par simple règlement de comptes. Pour éviter cela, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (Minatd) a instruit aux gouverneurs de régions d’encadrer l’action des comités de vigilance.

Lors de la clôture de la seconde rencontre semestrielle des patrons de régions le 11 décembre à Yaoundé, René Emmanuel Sadi demande que le «Mandat et le cadre d’actions qui doivent être ceux des comités de vigilance, tout comme leurs modes opératoires» soient clairement circonscrits par les gouverneurs et les administrations concernées, indique La Nouvelle Expression (Lne) du 15 décembre 2015.

En plus, mentionne Lne, «le Minatd a également instruit aux gouverneurs de régions (notamment celui de la région de l’Extrême-Nord Midjiyawa Bakari) d’assurer un encadrement judicieux et un accompagnement approprié». En d’autres termes,«il est question de renforcer les moyens d’actions des comités de vigilance». A en croire notre confrère, il est ainsi question de contenir l’action des Comités de vigilance et de prévenir des exactions telles que celles dont sont accusées les forces de défense camerounaises par Amnesty International et la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL).

Source: cameroon-info.net