Rencontres nocturnes avec Atanga Nji: des secrets de Me Ndoki versés sur la toile

Ndoki Kamto 758x503.png Me Michèle Ndoki et Maurice Kamto

Fri, 6 Sep 2024 Source: www.camerounweb.com

Le lancement du Mouvement "Les Bâtisseurs" de Me Michèle Ndoki n'a pas seulement été perturbée par la police.

Le mouvement et sa promotrice doivent aussi faire face à des révélations des anciens camarades politiques du MRC de Me Ndoki.

Aïssatou Bouba Dalil fait parti de ces personnes qui ont décidé de faire ça très dure à Ndoki.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, la secrétaire nationale du MRC, Chargée de l'Environnement dévoile que Ndoki et Atanga Nji se voyaient souvent les soirs, il y a quelques années.



"Michèle Ndoki dit vouloir superviser la surveillance du vote et du dépouillement lors de la présidentielle de 2025, elle dit vouloir décharger les partis politiques de cette tâche et aimerait se voir confier ce rôle de scrutateur.

Elle commence par dire que l'engagement citoyen dans un parti politique a des limites en ce sens qu'un parti politique a du mal a rassembler un certain nombre de citoyens en raison de la discipline imposée. Sans doute fait-elle référence à sa propre expérience dont la dernière avec le MRC, mais alors, si telle était sa "vision" de l'engagement politique, pourquoi tenait-elle tant à prendre la tête du MRC ? C'était donc pour en faire quoi ? Un parti où règnerait l'anarchie, où il n'y aurait aucune discipline ? Rappelons que son projet "Les Bâtisseurs" existait déjà alors qu'elle était encore cadre du MRC !

C'est être quand même de mauvaise foi que de dire que les partis politiques n'attirent pas suffisamment de monde parce qu'ils imposent la discipline, car, si on ne prend que l'exemple du MRC, il serait assez malhonnête de dire que ce parti n'attire pas, c'est sans doute le seul parti politique le plus populaire au Cameroun et en Diaspora, et puis, un parti politique, c'est les militants mais aussi beaucoup de sympathisants qui se comptent par milliers ! Pour ne prendre que son seul exemple, le Pr Kamto a un réservoir de voix qui va bien au-delà de son propre parti politique, il ratisse donc très large en perspective de 2025. Quel autre leader politique peut s'en vanter au Cameroun ?

Après son échec à renverser l'actuel leadership du MRC, sans doute a t-elle évolué dans sa réflexion, d'où le projet qu'elle présente aujourd'hui, à savoir : se substituer aux partis politiques traditionnels pour surveiller le vote des Camerounais.

Sur le fond, ce n'est pas une mauvaise idée, mais c'est la personnalité de la personne qui porte ce projet qui me pose problème.

Dans cette nouvelle orientation que Michèle Ndoki donne à son mouvement, elle va devoir démarcher les partis politiques pour leur proposer de lui confier cette mission, ce qui signifie qu'elle nous contactera aussi certainement au MRC. Le problème est le suivant : comment faire confiance à une personne qui a tout fait pour renverser le Président Kamto, en usant de méthodes douteuses avec la complicité du régime ? Rappelons que Michèle Ndoki est allée à la télévision pour donner de fausses interprétations des statuts du parti, dans le but d'empêcher le Président Kamto de se représenter à la tête du parti lors la dernière Convention, que c'est la même Michèle Ndoki qui, faisant fi de la discipline, allait ouvertement contre la ligne du parti sur ses réseaux sociaux, on lui prête même des rencontres nocturnes avec Atanga Nji dont on peut bien imaginer que les discussions tournaient sans doute autour de Maurice Kamto.

Comment faire confiance en une dame que le passé rattrape donc, quand on sait que son entêtement à renverser le Président du MRC et surtout à violer les textes du parti s'est soldé par son exclusion, justifié sur plus d'une dizaine de pages ?

La côte de confiance de Michèle Ndoki s'est tellement dégradée au fil du temps qu'il suffit de faire un tour sur sa page pour s'en rendre compte à travers les commentaires des Camerounais. Comment donc faire confiance en une personne qui inspire désormais si peu de confiance ?"
, écrit Aïssatou

Source: www.camerounweb.com