Directeur général de la Sureté national, Martin Mbarga Nguélé dirige la police, mais il a aussi sous sa coupole, les directions des Renseignements généraux et de la Surveillance du territoire. Sa puissance, Mbarga Nguele ne le doit pas à ses relations avec les clans qui se battent pour le pouvoir. Selon Jeune Afrique, le flic doit sa puissance à un réseau efficace de fidèles qu'il a su mettre en place avec le temps.
Les hommes de Martin Mbarga Nguele, ne sont des officiers de l'armée, les patrons des autres services de renseignement du pays. Le DGSN a plutôt dans ses rangs, des commissaires divisionnaires, des officiers de police influents qu'il a fait nommé à des postes clés.
Le "plus vieux flic au monde" également des amitiés parmi des ministres et des hommes du régime avec qui il s'affiche de temps en temps.
N'ayant de compte à rendre qu'au président dont il est le conseiller depuis plusieurs décennies, Martin Mbarga Nguele "entretient quelques amitiés, notamment avec Jean Nkuété, le discret mais influent secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir). Il le voit régulièrement aux côtés d’hommes politiques tels que Laurent Serge Etoundi Ngoa (ministre de l’Enseignement secondaire), Philippe Mbarga Mboa (ministre chargé de missions), Luc Magloire Mbarga Atangana (ministre du Commerce) ou le maire de Yaoundé 1er, Jean-Marie Abouna".
"Au quotidien, ce chef de clan s’appuie sur un carré de fidèles. Il a fait de son neveu, Isidore Nguélé Medza, son tout-puissant secrétaire particulier. Pour tenir l’administration, il compte sur Dominique Baya, à qui il a confié la fonction sensible de secrétaire général de la police en 2015 en remplacement d’un autre de ses proches, Victor Ndocki, dont il a obtenu la nomination au poste d’ambassadeur en Allemagne...Sa garde rapprochée compte également des éminences grises telles que l’inspecteur général Jean-Marie Mvogo ou le responsable des finances de la police, Elie-Serge Amougui Atangana. Il y a aussi le controversé commissaire Vincent de Paul Meva’a, chef de la cellule des enquêtes au cabinet du DGSN (c’est son « homme à tout faire », explique-t-on à Yaoundé), et des fidèles comme Raymond Essogo, le patron de la police du Littoral, un retraité que Mbarga Nguélé maintient à son poste", écrit entre autres Jeune Afrique.