Rentrée 2017: les étudiants des zones anglophones envahissent Dschang

Des étudiants De L’Université De Buea En Grève Des affrontements ont eu lieu la semaine dernière dans les Régions du Sud-Ouest

Sat, 30 Sep 2017 Source: cameroon-info.net

Ils ont décidé de migrer vers cette ville pour pouvoir poursuivre leurs études. sans doute pour fuir la crise qui secoue le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis quelques mois.

Même si le Gouvernement semble avoir pris des mesures qui ont pour objectif de ramener le calme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis le début il y a bientôt un an de la crise anglophone, les parents d’élèves et étudiants de cette partie du pays ne semblent pas rassurés. Ainsi, loin de vouloir être les témoins «impuissants» d’une année blanche, préjudiciable pour les enfants, plusieurs familles ont décidé d’envoyer leurs enfants poursuivre leurs études dans d'autres villes.

Jouxtant les régions anglophones, la région de l’Ouest a été envahie, sans surprise par des étudiants anglophones, indique La Nouvelle Expression du jeudi 28 septembre 2017. La cible des «visiteurs» en quête de savoir, la ville de Dschang qui abrite l’université éponyme. «J’ai fait partir tous mes enfants de Bamenda parce qu’avec ce qu’on vit là-bas, il n’est pas certain que les cours puissent se dérouler normalement à l’Université», confie un parent.

En effet, la ville enregistre un afflux important d’étudiants anglophones depuis l’ouverture des préinscriptions à l’université de cette ville. «Nous avons constaté qu’il y a plus de monde cette année. Dans ma cité l’année dernière, plusieurs chambres sont restées vides. Je dois dire que maintenant, ce n’est plus le cas. Toutes les chambres sont occupées et le prix de certaines ont même augmenté», raconte un étudiant.

Cette hausse des effectifs risque accroire le problème du manque des salles pour les cours, peut-on lire dans le journal. Un problème auquel était déjà confrontée l’Université de Dschang, malgré l’ouverture de celle de Buea.

« A ce que je vois, j’ai peur que l’on se retrouve dans la triste situation que nous avons connue entre 2005 et 2008 », se souvient un ancien étudiant qui confie qu’à cette époque-là, il fallait être devant les amphithéâtres au moins deux heures plus tôt.

Source: cameroon-info.net