Ces reformes cadrent avec le volet social des objectifs du millénaire pour le développement
Dès la rentrée scolaire le 3 septembre 2018, les langues nationales seront enseignées aux cycles maternel et primaire de l’éducation de base. C’est l’une des reformes de cet ordre d’enseignement qui sera désormais axé sur les compétences et l’inclusion. Dans l’ancien curriculum, précise Claudette Ndayi Balinga, il n’y avait pas des matières comme langues et cultures nationales, le développement personnel. L’inspecteur de pédagogie pense que ces nouveaux curricula vont emmener les enfants à pouvoir partir d’un apprenant qui apprend non plus pour donner du contenu mais surtout pour produire.
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Et c’est pour s’imprégner de la nouvelle méthodologie, que les enseignants et toute la chaine pédagogique du Littoral se sont reunis le 24 août 2018 à Douala autour de la déléguée régionale de l’éducation de base du Littoral, Yvette Mpessa Kombou. Axée sur les compétences et l’inclusion, la refondation dans l’éducation de base repose sur l’apprentissage alliant théorie et pratique. Dans les nouveaux curricula, précise Claudette Ndayi Balinga, on a pu identifier des compétences des domaines des centres d’intérêts autour desquels les enseignements vont se faire et chaque centre d’intérêt pourra occuper un mois.
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Si un enfant peut produire une petite maison, une voiture, un champ, tout objet qui réel dans la vie, expliquent les enseignants, ça sera une bonne chose et cela reste l’objectif à atteindre. Ces nouveaux programmes d’enseignements qui s’inscrivent en droite ligne des objectifs du millénaire pour le développement dans son volet social, ambitionnent en plus du savoir, de développer chez l’enfant un savoir-faire et un savoir être.
