Renversement de situation : très bonne nouvelle pour Grégoire Owona

Grégoire Owona

Wed, 18 Oct 2023 Source: La nouvelle

Alors que le Cameroun tout entier continue de pleurer ses morts suite à l’éboulement de terre à Mbankolo, de nombreux prestidigitateurs ont tôt fait de rattacher la cause de ce drame à la personne du ministre Grégoire Owona. Une simple cabale pour jeter l’opprobre à ce fidèle collaborateur du chef de l’Etat.

ournée noire au Cameroun que ce fatidique dimanche 8 octobre 2023. Une fois encore le Cameroun venait de perdre certains de ses fils suite à un éboulement de terre du côté de Mbankolo, une bourgade située dans l’arrondissement de Yaoundé 2. En effet, sous la pression des averses torrentielles tombées ce jour, un pan de colline recouvert d’habitations précaires s’est effondré, laissant sur le carreau plusieurs dizaines de morts. C’est J du moins ce qu’indiquent des sources concordantes, au moment où certains commentateurs prolixes parlent plutôt d’une fissure de digue de protection sur un lac artificiel construit de ce côté pendant la période coloniale. C’est d’ailleurs ce lac dont on dit appartenir aujourd’hui à Grégoire Owona, le ministre camerounais du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss). Et pour une frange de l’opinion, c’est ce dernier qui devrait assumer l’entière responsabilité du drame survenu le dimanche 8 octobre 2023.

Une position amplement relayée sur les réseaux sociaux par de nombreux francstireurs et autres lanceurs d’alerte des temps gris. Pourtant la vérité est toute autre ! En effet, selon des indiscrétions glanées à très bonne source, le lac artificiel dont on parle n’a jamais appartenu au ministre Grégoire Owona. Des sources concordantes indiquent d’ailleurs à ce sujet que ce lac qui y existe depuis des lustres avait été construit par des colons, bien avant l’arrivée du ministre Grégoire Owona dans la localité. Comment ce lac artificiel créé il y’a plus de soixante ans par le colon peut-il alors appartenir au ministre Grégoire Owona qui s’est installé dans la localité il y a seulement quelques années ? Difficile aujourd’hui de comprendre pourquoi le nom de ce membre du gouvernement est relié à ce drame. Tout aussi incompréhensible que la propriété du lac lui est attribuée, pour les uns, cette cabale referme tous les relents d’un règlement de compte, à défaut d’en être une véritable bataille politique pour les autres. Est-ce à dire que c'est le ministre Grégoire Owona qui a créé les pluies torrentielles ? Serait-ce alors lui qui aurait demandé aux populations d'effectuer des constructions anarchiques en bas des rochers et autres ravins ? Des questions et encore des questions restées sans réponse. De nombreux observateurs au fait de cette affaire sont tout simplement arrivés à conclure qu’il s’agit tout simplement d’une tentative de distraction et une manipulation de l’opinion publique, sans compassion pour les familles endeuillées ou en détresse, ni respect pour les victimes.

AGITATION

C’est parce qu’il y a des événements fédérateurs, des moments qui rassemblent en créant une sorte d'union et de consensus national, que l’on doit ainsi parler d'une seule voix, en rendant hommage aux victimes. Grégoire Owona, humaniste à souhait, l’a fait. « Très attristé par le drame qui s’est produit dimanche nuit à Mbankolo dont mon habitation est très voisine (Febevillage), mes pensées sont depuis lors tournées vers les familles éprouvées et endeuillées, des concitoyens auxquels nous apportons tout notre soutien et notre compassion », avait écrit ce soutien indéfectible du président Paul Biya sur sa page Facebook. A qui profite finalement le crime ? Mais au-delà de toute cette vile agitation, il faut quand même reconnaitre que la question de la vétusté des ouvrages de retenue de ce cours d'eau était une réalité, même si la forte pluviométrie enregistrée ces derniers jours y est aussi pour quelque chose dans la survenance du drame de dimanche dernier. Au lieu donc de s’acharner sur ce membre du gouvernement, ces prestidigitateurs devraient plutôt sensibiliser ces centaines de Camerounais qui continuent de prendre d’assaut, les flancs des 7 collines qui couvrent la cité capitale.

Source: La nouvelle