Renvoi : la belle-fille de Chantal Biya commet l'irréparable et prend cher

« Quand la famille Biya souille et dégrade l'image du Cameroun », c’est comme cela qu’un texte poignant relayé par le journaliste Rémy Ngono a été titré sur les réseaux sociaux, demandant qu'on expulse la fautive pour préserver l'honneur de la République. Le sujet est le récent écart de conduite (un énième) observé chez la belle-fille de la première dame Chantal Biya.

Sandra Hertz est devenue incontrôlable, ou peut-être se croit-elle supérieure à tout le monde et par conséquent, a le droit de narguer toute la population et de piétiner de passage les institutions de la République.

« Cette fois, c'est une certaine Sandra Hertz qui est l'actrice du film. Elle, c'est la femme de l'un des fils de Chantal Biya, elle a élu domicile au sein du plus prestigieux hôtel à Yaoundé, l'unique cinq étoiles de la capitale politique, et la capricieuse a exigé d'être logée dans la suite présidentielle s'il vous plaît, et tout ça payé par qui ? Par le pauvre contribuable camerounais bien sûr », souligne l’auteure du texte qui n’est que Aïssatou Bouba Dalil.

La partisane du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) enchaîne : « Lui connaissez-vous à cette dame une activité lui permettant de s'offrir un tel niveau de confort généralement réservé à nos illustres invités ?

Et elle n'y est pas installée seule hein. Tous les enfants du couple, proches de la dizaine y occupent également des appartements, et si on pousse un peu la recherche, on y trouvera même le reste de la famille, oncles, tantes, amies...

Sauf que là où le bât blesse, en plus de cette situation où un logement confortable en ville aurait très bien pu être mis à la disposition de cette dame et ses enfants, c'est que la concernée dérange et trouble la tranquillité des clients de cet hôtel, avec des crises d'hystérie qui sont régulièrement rapportées par le personnel excédé, qui demande purement et simplement son départ à la maison-mère de la chaîne Hilton.

Comment concevoir que la famille du dictateur Paul Biya réduise cet établissement à un centre d'hébergement où n'importe quel individu mal éduqué, ignorant des règles de bienséance, va venir-là s'illustrer par un comportement de sauvageon, faire voler des bouteilles sur le personnel et s'acharner sur le mobilier, pour peu qu'il où elle fasse partie de la famille présidentielle ?

Le seul hôtel cinq étoiles de la capitale, qui reçoit des chefs d'États et d'illustres personnalités lors de leur passage dans notre pays doit impérativement être préservé de telles folles.

Jusqu'à quand la famille du nonagénaire presque centenaire va-t-elle encore dévaluer l'image de notre cher et beau pays déjà si écornée ? ». C’est la question que se pose la collaboratrice de Maurice Kamto.