Représailles : la maison d'un maire brûlée avec lui à l'intérieur

La violence s'invite sur le territoire, signe du mécontentement de la population qui en veut au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, qu'elle accuse d'avoir frauder l'élection électorale. Issa Tchiroma Bakary l'a mauvaise, lui qui avait déjà revendiqué la victoire avec une forte domination vis-à-vis de Paul Biya.

Le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana, a proclamé les résultats lundi le 27 octobre. Paul Biya est élu à 53,66 %, suivi d'Issa Tchiroma qui a obtenu 35,19 % des votes.

Immédiatement que des scènes de réclamation ont commencé par être observées sur le territoire, les forces de l'ordre et de sécurité ont ouvert sur la population qui était trop réclamatrice à leurs yeux. L'ordre qu'elles ont reçu, selon nos informations, est de tirer, même pour tuer, si la foule devient non maitrisable et décide de mettre en question les résultats divulgués par l'institution susmentionnée.

Par exemple, la résidence du maire de Garoua a été incendiée. L'autorité est accusée d'avoir coupablement orchestré la fraude lors du scrutin présidentiel. En représailles, les hommes furieux décident de l'affronter et de le taper là où cela pourrait lui faire beaucoup mal.

Certaines indiscrétions font savoir que le maire se trouvait dans la résidence lorsque le feu a commencé. Mais ensuite, il aurait pris la fuite, réussissant à trouver refuge ailleurs pour laisser passer l'orage.

Les affrontements se poursuivent un peu partout dans le pays, à Douala, Yaoundé, Ngaoundéré, Bafoussam, Garoua, Maroua, Bafang, etc.