Rester jusqu'en 2032 : la tendance se confirme pour Paul Biya

Jacques Jorel Zang veut un changement dans la paix, mais il sait que ce serait difficile. Maintenant que Maurice Kamto est chez lui au calme, « je voudrais réaffirmer ma position sur une élection crédible au Cameroun », dit-il.

Je ne crois absolument pas à un changement dans la paix au Cameroun, car dans une dictature comme celle du Cameroun clairement, les dirigeants que je connais très et trop bien, ne quitteront jamais le pouvoir sans y être contraints. Croire le contraire, c'est comme croire que le père Noël existe.

Maintenant, c'est ma position à moi de simple citoyen camerounais qui n'engage que ma personne et je ne l'imposerais à personne et même pas au peuple camerounais, car en définitive, chacun des camerounais en ce qui le concerne est totalement libre de vouloir ou non le changement et de vouloir le changement à sa façon.

Par conséquent, bien que j'ai une vision autre du changement, je respecte la position de "changement dans la paix" de Maurice Kamto et de son parti et je crois que toutes les personnes de la diaspora qui lui suggèrent de faire autrement devraient plutôt se rendre au Cameroun pour joindre la parole aux actes.

Il y a une nette différence entre voir les choses différemment et vouloir imposer sa façon de voir les choses aux autres. Car c'est tellement facile d'allumer sa caméra depuis l'étranger et demander à un leader au Cameroun de faire ce qu'on n'a pas pu faire soi-même quand on était au Cameroun.

Soyons parfaitement clairs que Kamto n'est qu'un Camerounais qui souhaite tout aussi le changement comme beaucoup d'autres Camerounais y compris même au sein du pouvoir actuel, mais il s'avère qu'il a sa stratégie à lui qui est celle d'un leader politique et non d'un activiste.