Dans le cadre de son dossier exhaustif intitulé "Les Dossiers de Samuel Eto'o", Jeune Afrique plonge dans l'une des affaires clés qui entourent le mandat de Samuel Eto'o à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) : l'incident entourant le gardien de but André Onana lors de la Coupe du monde 2022.
Lors du premier match de la Coupe du monde 2022, la Fecafoot a pris la décision de mettre temporairement à l'écart André Onana, gardien de but emblématique des Lions indomptables. Les raisons de cette suspension étaient d'ordre disciplinaire, suite à un désaccord survenu entre André Onana et le sélectionneur Rigobert Song. Cette situation a abouti à une annonce surprenante, avec Onana déclarant sa « retraite » internationale, ce qui a immédiatement fait les gros titres et a suscité des débats intenses au sein de l'opinion publique.
Face à ce scénario tendu, Samuel Eto'o, figure emblématique du football camerounais et président de la Fecafoot, a adopté une position de médiation et d'ouverture au dialogue. Eto'o, qui considère André Onana comme son « fils » et le qualifie du meilleur gardien du monde, s'est engagé à jouer un rôle de conciliateur. Selon ses propos rapportés par Jeune Afrique, il a exprimé sa conviction que la situation est un différend à résoudre entre le joueur et son entraîneur.
Dans une déclaration à La Gazzetta dello Sport, quotidien sportif italien, Samuel Eto'o a souligné : « Lorsque l'entraîneur me fera part de sa satisfaction à l'égard d'Onana, il n'y aura pas de problème. Je dois être une solution pour l'entraîneur, et non l'inverse. » Cette approche pragmatique de la part d'Eto'o suggère une volonté de résoudre le conflit de manière constructive et en tenant compte des intérêts de toutes les parties prenantes.
Alors que l'incident a initié un vif débat sur la scène footballistique du Cameroun, la démarche de médiation entreprise par Samuel Eto'o montre son engagement à maintenir l'harmonie au sein de l'équipe nationale et à trouver des solutions pour préserver l'intégrité du sport. L'issue de cette affaire sera scrutée avec attention, non seulement par les amateurs de football, mais également par ceux qui suivent de près l'administration et la gestion du sport au Cameroun.