Ça, tout le monde aimerait bien le savoir. La présidence de la République a eu son mot à dire dans cette si longue et usante affaire de bras de fer entre la Fecafoot et le ministère des Sports. Samuel Eto'o Fils et Marc Brys ont donc fait la paix.
Lors du point de presse qui s’est tenu ces dernières heures au siège de la Fédération camerounaise de football, on a pu entendre Samuel Eto'o Fils et le sélectionneur belge enterrer leur hache de guerre. Ils sont repartis sur de bonnes bases, à quelques jours des matchs comptant pour les troisième et quatrième journées des Éliminatoires de la Coupe du monde FIFA 2026.
Paul Biya a forcément dû intervenir. Le changement de veste de Samuel Eto'o Fils à la dernière minute et contre tout attente, sa posture, son ton devenu très apaisant et réconciliateur, etc. en disent long.
« La paix est bien. Samuel Eto'o Fils et Marc Brys en pleine accolade. Une image à applaudir même par moi, car artisan de paix et de respect, je suis. Paul Biya a donc tranché. Marc Brys et son assistant restent en poste. Une partie de la team, pas tous, nommée par la Fecafoot restent en poste. Samuel Eto'o Fils et Marc brys se sont expliqué cette fois dans une totale courtoisie et en riant même. La bonne humeur est revenue », félicite le lanceur d’alerte Jorel Zang.
Il poursuit dans son post en reconnaissant que « quand les gens font des efforts de paix, je me dois aussi de le faire et donc je vais laisser le nom "ndutuman soyasard étranger" pour l'appeler Samuel Eto'o Fils, du moins tant qu'il se comporte bien. Je lâche donc du lest et je souhaite que cette équipe vraiment puisse travailler dans l'entente et la paix ».
L’activiste souhaite vivement que cette collaboration reste saine et fructueuse pour le bien du football camerounais qui doit retrouver ses lettres de noblesse en Afrique et dans le monde. Selon quelques observateurs non moins crédibles, Paul Biya a tapé du poing sur la table. Avec ses collaborateurs, il a souhaité que cette crise arrive à sa fin.
Faites savoir à toutes les parties que le plus important est l’État dont l’image ne doit pas être ternie, peu importe la chose dont il s’agit. Ce serait la ligne directrice qui a guidé les échanges au palais présidentiel d’Etoudi à Yaoundé, faisant donc décanter la situation et laissant entrevoir un lendemain meilleur pour le football camerounais.