Retraite : très diminué, Niat Njifenji n’a pas encore dit son dernier mot, une surprise se prépare

Physiquement diminué par le poids de l’âge et tenaillé par une santé de plus en plus chancelante, le président du Sénat pourrait-il se mettre définitivement à l’écart de la chose politique, au moment où selon des sources dignes de foi il aurait demandé au chef de l’Etat de le décharger de ses fonctions ?

Niat Njifendi va-t-il rempiler ou va-t-il tout simplement se retirer de la chambre haute ? La question pour étonnante qu’elle soit préoccupe plus d’un, tant au sein de sa propre chapelle politique le rassemblement démocratique du peuple camerounais, le parti au pouvoir, qu’en haut lieu. Affaibli par la maladie et diminué par le poids de nombreuses années passées aux affaires, ce haut commis de l’Etat et fervent défenseur du renouveau aurait confié à des proches et même à certains pontes du régime son envie de ne plus vouloir être aux affaires. Mieux se voir décharger de ses fonctions ô combien difficiles de président de la deuxième institution de la République.« Nous pensons qu’il a beaucoup donné à ce pays et qu’il mérite de prendre sa retraite. Il est clair qu’il n’est plus au top de sa forme et qu’il faille qu’il aille se reposer », déclare un cadre du Rdpc à l’Ouest. « N’empêche qu’il va continuer à travailler dans le sens de la mobilisation à Bagangté pour la liste du Rdpc conduite par Ngouchinghie Sylvestre », poursuit cet hiérarque du parti du flambeau ardent lui aussi invité à « la rencontre fraternelle » organisée par les soins de Niat Njifenji à sa résidence dans le chef-lieu du département du Ndé. Y étaient présents : différentes délégations venues des huit départements de la région. Des sources du Messager affirment qu’au cours de ladite rencontre, les acteurs présents avaient été invités à donner au Rdpc une victoire optimale et une majorité absolue au soir du 12 mars prochain. « Les forces des uns et des autres doivent mutualiser leurs forces sur le terrain afin qu’aucune voix ne se perde.

Les grandes batailles de 2025 sont déjà engagées », soulignait le président de la chambre haute qui estime que le plus grand capital sera celui de la communication intégrant les nouveaux outils. Lui qui croit dur comme fer que la victoire d’aujourd’hui préconise celle de demain. Pour le Rdpc à l’Ouest, « les élections sénatoriales de ce 12 mars prochain représentent la croisée des chemins. Il est judicieux de choisir la bonne voie et d’être fidèle au Président Paul Biya, président national du Rdpc. Les responsabilités doivent être assumées avec beaucoup de tacts. L’enjeu majeur pour le Cameroun tout entier est de rechercher une solution durable. Cela doit intégrer les principes d’égalité, d’équité et de fraternité », nous confie un conseiller.