Les accidents de la circulation sont l’un des causes de plusieurs décès survenus ces dernières années au Cameroun. L’imprudence sur les routes du pays est à souligner, causant beaucoup de dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Mais dans tout ce désordre, il existe certains citoyens qui arrivent à être responsables sur les voies.
Le membre de la diaspora Jorel Jacques dit qu’il en fait partie. Il avait une habitude de préserver sa vie et celle des autres sur la route lorsqu’il était encore au Cameroun.
Le problème avec l’incivisme au Cameroun, « c'est que très souvent, ce sont les usagers qui encouragent. Par exemple, quand je vivais encore au Cameroun et tout particulièrement quand j'étais allé m'installer à Douala, il m'arrivait de laisser mon véhicule à la maison ou à mon lieu de service pour prendre la moto pour se déplacer à certaines heures ou pour certaines courses, car ce n'est pas évident de toujours se déplacer en voiture à Douala », dit-il.
Il avait alors à l’époque une habitude. « Tu ne me bâches pas quitte à bien payer. Tu ne fais pas le rallye avec moi. Tu ne fais pas de dépassements bizarres avec moi. Je n'hésitais pas à descendre d'une moto au besoin si mes règles n'étaient pas respectées », liste-t-il. Avec ça, les bensikineurs (conducteurs de taxi moto, ndlr) étaient dans la normalité, de peur de voir un client descendre en route et ne pas payer.
Tout ceci pour dire, continue Jorel, « qu'on ne peut pas empêcher notre mort, mais en revanche, on peut éviter de mourir bêtement. Parfois, tu vois des usagers à deux, trois, voire quatre sur une moto et à vive allure et cela ne leur dit rien. Apprenez à vous faire respecter par les bensikineurs au lieu d'encourager l'incivisme ».