Quelques jours après la fin des Jeux Olympiques de Rio 2016, les contre-performances des athlètes camerounais passent toujours au crible des analyses. Car c’est bredouille que sont revenus au pays, les athlètes. Pourtant en 2000 on se souvient de la médaille des Lions espoirs du football. En 2004 et 2008, on se rappelle celles de Françoise Mbango au triple saut. Pour les experts en matière de sport, cette fois-ci, les conditions de préparation des athlètes ont contribué aux échecs enregistrés.
En Haltérophilie, les dénommés Petit David Minkoumba et Arcangéline Fouodji ont été éliminés au premier tour de la compétition. Le quotidien Le Jour édition du 23 août 2016 dit que cette performance n’a pas surpris la direction technique nationale de la discipline. Il faut savoir qu’ils ont passé quatre mois de stage de préparation dans le hangar de l’artiste «Krotal». Après avoir obtenu la qualification pour Rio lors des Championnats d’Afrique d’haltérophilie le 14 mai dernier, les deux représentants du Cameroun ont commencé leur stage au club «Dalton», une salle située derrière la Délégation Générale à la Sûreté Nationale appartenant à Krotal l’artiste musicien.
En Judo Vanessa Mballa a été entrainée par un fonctionnaire du Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP). Elle n’a pas bénéficié de bourse de préparation pour ces Jeux Olympiques. Son coach au Brésil était Solange Nkouongmoua. «Une athlète comme Mballa Atangana en présence de son coach personnel, n’aurait pas enchaîné autant de fautes pour se faire éliminer aussi facilement, sans être battue. Dans les sports individuels, il suffit d’un clin d’œil de votre coach pour que vous sachiez depuis le tatami comment changer d’attaque ou de prise», confie un judoka.
Au triple saut Sandrine Mbumi a été à Rio alors que Charles Kouh Kottè son entraîneur personnel était absent. Celui-ci la suit depuis trois années. Elle a été accompagnée par Patrice Kinang son entraîneur national. C’est au stade Matéco de Ngoa-Ekellé à Yaoundé qu’elle a fait sa préparation.