Le député de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) du Nyong et Kéllé répond aux questions portant sur sa situation au sein de son parti.
En se référant à la situation politique qui prévaut au Cameroun en ce moment, Robert Bapooh Lipot, député UPC, a trouvé nécessaire de placer la célébration des 68 ans de son parti sous le signe de la «maturité et de la sauvegarde de la paix».
«C’est à ce titre que j’ai invité mes collègues députés (…), tous les leaders des partis politiques et de la société civile à oeuvrer pour que notre pays soit toujours ce havre de paix admiré partout dans le monde», confie-t-il dans une interview accordée au quotidien Le Messager en kiosque ce vendredi 22 avril 2016.
Robert Bapooh Lipot dit s’être écarté des batailles futiles au sein du parti après le décès d’Augustin Frédérick Kodock en 2011, et ce, jusqu’à la tenue du sixième congrès ordinaire, les 29 et 30 septembre 2012.
«C’est dans le cadre dudit congrès que j’ai été élu Secrétaire Général de l’UPC recevant au passage, les félicitations de tous mes concurrents à ce poste», confie ce dernier, affirmant d’ailleurs qu’aucun de ses concurrents n’a jamais contesté la régularité de son élection. Il dit avoir ramené son parti au-devant de la scène politique camerounaise. «Bapooh Lipot Robert élu Secrétaire Général a conduit son parti à la victoire, on doit respecter le choix des militants et du peuple», se targue-t-il.
Concernant sa situation au sein de son parti, le député UPC confie qu’on veut «induire la presse en erreur». «Je tiens à rassurer tout le monde que je n’ai jamais été dans une réunion avec Louka Basile, Victor Onana, Charly Gabriel Mbock et Ndema. (…) Je ne reconnais aucun lien avec ce groupe. Déduction logique, aucune sanction venant d’eux ne peut me concerner. C’est une aventure de sorcellerie», se plaint-il.
«Je suis de l’opposition, et l’UPC que je dirige comme Secrétaire Général est de l’opposition», clame Robert Bapooh Lipot. Selon lui, l’UPC soutient la révision de la constitution qui constitue un gage de modernisation du cadre institutionnel du Cameroun. De plus, «Nous n’avons pas peur d’une élection présidentielle anticipée»