Il y a près de deux semaines, des nouvelles persistantes faisaient de Robert Nkili, l’ancien Ministre des Transports viré du gouvernement au terme du décret présidentiel du 02 octobre 2015, ambassadeur du Cameroun en France. I’ex Mintrans devait alors remplacer Lejeune Mbella Mbella promu Ministre des Relations Extérieures.
A en croire le journal Le Soir dans son édition du mercredi 28 octobre 2015, le Ministre Nkili se comportait déjà comme tel. «Fortement escorté lors de l’inauguration de la grande Chapelle de Nkilzock à Zoétélé, un don du couple Belinga Eboutou, l’ancien Ministre des Transports se comportait déjà dans les coulisses, comme le successeur de Lejeune Mbella Mballa», peut-on lire.
Le journal qui dit s’appuyer sur ses sources rapporte que «le vendredi 16 octobre 2015, l’ancien Ministre aurait reçu à son domicile les youyous et félicitations de plusieurs membres du gouvernement et personnalités à l’instar de Benoit Ndong Soumet et de Mme Okouda».
«Des visites dans une joie incommensurable et une liesse ou des propos tels que nous sommes ambassadeurs, ne manquaient pas d’entretenir la soirée, boissons alcoolisés, vin rouge et champagne n’auraient pas manqué à l’appel», poursuit Le Soir.
Malheureusement, plus d’une semaine après, «le décret présidentiel en français tant attendu même ce soir là inquiète déjà même les proches parents de la famille», lit-on dans les colonnes du journal. Selon les sources, l’ancien ministre serait effectivement en possession d’une lettre d’accréditation, «malheureusement, le questionnement de la non restitution de son passeport serait un peu incompréhensible». «Les enquêtes diligentées après sa sortie du gouvernement en seraient certainement la raison», croit savoir le journal.
En effet, selon la source du journal «une instruction judiciaire concernant l’ancien Ministre des Transports aurait été ouverte». Cette affaire concernerait l’achat des avions chinois inexploités jusqu’aujourd’hui. D’après des informations, le Ministre Nkili souhaite pour l’instant «rentrer dans son village à Monengombo. Le temps que ce mauvais vent passe».