Romance à l’Africaine

Arthur PangoArthur Pango, directeur central d’Afrédit

Sun, 20 Mar 2016 Source: cameroon-tribune.cm

Une collection de romans à l’eau de rose publiés par des écrivains locaux lancée par Afrédit mercredi dernier à Yaoundé. Madingwa. C’est le nom de baptême d’une nouvelle collection de romans africains à l’eau de rose que vient de lancer la maison d’édition Afrédit. Au cours de la cérémonie officielle le 16 mars dernier, les amoureux de belles lettres ont pu découvrir le premier né de cette collection : « Mon numéro 9 national » de l’auteure Olive Aboula, à l’Institut français de Yaoundé.

Le roman de 89 pages relate, en effet, une histoire d’amour entre un footballeur camerounais de renommée internationale avec une jeune activiste qui a entrepris, après le baccalauréat, de créer son propre journal. Devant un public émerveillé et conquis, Hervé Madaya, directeur de ladite collection a expliqué que : « Madingwa signifie en ewondo, je t’aime.

Il s’agit d’une collection sentimentale africaine de romans, la première du genre en Afrique centrale dont la ligne éditoriale est axée sur la publication des histoires d’amour inspirées de notre environnement et dans lesquelles les jeunes africains vont se reconnaître. Nous publions des petits livres d’une centaine de pages maximum faciles à lire au cours d’un voyage. Le but étant de montrer que malgré des embûches, l’amour finit toujours par triompher ».

Le « happy end » étant la règle, les romans de cette collection seront écrits dans un style simple, accessible à tous et destinés aux jeunes et moins jeunes, bref à tous ceux qui aiment lire. « 2 000 exemplaires seront au rendez-vous dans les kiosques un mois sur deux. Madingwa se veut colorée, attirante et irrésistible au prix de 2 000 F », confie Hervé Madaya.

Pour Arthur Pango, directeur central d’Afrédit, la maison d’édition a pour objectif d’encourager la jeunesse camerounaise à s’exprimer en lui proposant des textes qu’elle soit capable de lire, d’apprécier et surtout d’utiliser comme un socle pour son développement. « Cette volonté de soutenir ces jeunes écrivains nous a amené à penser que le livre était une option importante et Madingwa est le fruit d’une réflexion visant à apporter à notre jeunesse une réponse à une problématique simple : rêver », a conclu Arthur Pango.

Source: cameroon-tribune.cm