Roublardise : un Camerounais doublé par son complice ivoirien qui lui arrache 10 millions avec sang froid

C’est décidément la saison des vols au Cameroun. Les cas de duperie se multiplient avec des importantes sommes d’argent dérobées. Il arrive que des fois, assez souvent d’ailleurs, que les voleurs s’en sortent avec le butin sans être inquiétés d’aucune façon. Mais aussi, la chance fuit quelques-uns d’entre eux qui se font arrêter et emprisonner.

Douala la capitale économique du Cameroun a encore été victime d’un vol organisé. L’auteur de l’acte criminel est de nationalité ivoirienne comme le précise le lanceur d’alerte N’zui Manto dans sa publication du mardi le 1er novembre 2022. Il a volé dix millions (10 000 000) de francs CFA.

« Douala. Schéma info. Un ivoirien chicotte 10 bâtons à son combi camerounais et prend une violente tangente.

Deux complices, unis par la fraternité transfrontalière formaient depuis belle lurette une famille où chacun des deux membres avait une confiance aveugle à l'endroit de l'autre.

Lorsqu'il pleuvait, l'un tremblait ! Lorsqu'il faisait chaud, l'autre transpirait. Et quand l'un avait mal, le deuxième pleurait.

Viendra alors une énième transaction lors de laquelle le Camerounais remettra la somme de 10 445 000 (dix million quatre cent quarante-cinq mille francs CFA) à son jumeau ivoirien qui soussignera, reconnaîtra, confirmera avoir perçu ladite somme.

Mais l'homme étant un éternel oiseau, Sokori puisqu'il s'agit de lui, disparaîtra à l'horizon sans aucune trace de son envol.

Chapta one : Ivoirien tu es où ?

- Eh mon vieux père tu as trop peur deh.

Chapta two : Le client de la voiture veut son argent.

- Gaoua là faut dire lui là que à Abidjan 10 millions c'est pour fumer cigarette moi yé fai quoi avec ça même ?

Chapta three : Tu es où maintenant ? Il y a trop de bruits derrière toi.

- Eh mon vieux père, tu as oreille deh. Tu connais réacteur d'avion ? C'est bruit de ça qui est là.

Chapta four : Tu pars où ?

- Hay ! Vieux père moi yé prend pas tangente hein yé décale seulement.

Damba na sense, la vie c'est les schémas ».