Royaume Uni : Paul Biya a un nouveau gros problème, les nouvelles ne sont pas bonnes

Le Royaume-Uni a appelé le Cameroun à réviser sa loi antiterroriste de 2014, qualifiée d'« odieuse », afin de l'aligner sur les normes internationales en matière de droits de l'homme. Cet appel fait suite à l'examen de la situation des droits de l'homme au Cameroun lors de l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève.

Le ministre camerounais des Relations extérieures, Mbella Mbella, a présenté les mémoires de son pays lors de la réunion de l'ONU. Le Royaume-Uni s'est félicité de la publication d'un rapport annuel sur les droits de l'homme par le Cameroun, mais a souligné qu'il restait des progrès à accomplir.

Le Royaume-Uni encourage le gouvernement camerounais à fournir plus de détails sur les efforts déployés pour demander des comptes aux auteurs d'actes violents. Il recommande également des mesures efficaces pour prévenir et répondre aux actes de violence, en particulier dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, conformément à la résolution 2286 du Conseil de sécurité.

Le responsable britannique exhorte le Cameroun à renforcer les protections juridiques pour les personnes marginalisées, en particulier contre les violences envers les groupes ethniques minoritaires. Il souligne la nécessité d'aligner la législation sur ces questions avec les normes internationales en matière de droits de l'homme.

Cependant, lors de la séance, le ministre Mbella Mbella a vanté les progrès du Cameroun dans la promotion des droits de l'homme. Il a mentionné le renforcement de la commission des droits de l'homme, un grand dialogue national, un mécanisme de prévention de la torture, ainsi que des initiatives de développement et de reconstruction pour les régions agitées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les félicitations ont également afflué pour la ratification par le Cameroun de conventions internationales relatives aux droits des personnes handicapées et des enfants, montrant une volonté d'engagement envers les normes internationales. Cependant, la pression internationale persiste pour des réformes plus profondes dans le cadre des droits de l'homme au Cameroun.