Sécurité: la gendarmerie nationale en état de veille

Les usagers récalcitrants ont trouvé samedi dernier l’assaut des pandores. Comme dans la plupart des axes routiers, la nationale n°10 Yaoundé-Bertoua a connu un envahissement de la gendarmerie nationale. C’est dans la cadre des fêtes de fin d’année et de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energie 2021. La bataille contre le Covid-19 est au menu du travail que mènent les pandores sur les axes routiers.

Poste d’Akonolinga sur l’axe Yaoundé- Bertoua. C’est un lieu inondé de monde. Les automobilistes en infraction ne désemplissent pas. En ces lieux, les usagers récalcitrants foisonnent et ne tardent pas à chercher le chemin de la supplication. D’autres, par contre, se font entendre par procès-verbal. Les Forces de Gendarmerie sont bien décidées à discipliner les usagers de la route en cette période où les fêtes de fin d’année approchent, plus encore le grand rendez-vous de la plus grande fête sportive africaine (Can Total Energie 2021), qui se joue en terre camerounaise. Les bérets rouges sont imperturbables. Traquer les délinquants routiers est leur seule préoccupation. La gendarmerie nationale veut réduire les accidents de la route.

L’objectif ne s’arrête là. Elle veut apporter la quiétude en cette fin d’année où il est parfois constaté que le taux d’insécurité est élevé. Certaines personnes entrent au Cameroun et sont susceptibles de causer des troubles. C’est pour cette raison que le contrôle des pièces personnelles de l’usager n’a pas échappé à la vigilance des bérets rouges. Les véhicules de transport interurbain tout comme ceux à usage personnel était l’objet d’une fouille systématique.

La sensibilisation et la répression sont les méthodes que les agents de la gendarmerie ont mis en œuvre. C’est aussi le cas lors des gestes barrières concernant la crise sanitaire du Covid-19. Cap sur les infractions. Plusieurs automobilistes en infraction sont interpellés. Les fautes récurrentes sont le chevauchement de la ligne continue ; chaque automobiliste pris a le choix entre s’acquitter sur place des frais exigés (25 000 FCFA) ou être entendu sur procès-verbal. Sur la route des pandores, les récalcitrants routiers sont tombés.