Palais d'Etoudi
Samuel Mvondo Ayolo est aujourd’hui présenté dans les milieux proches du pouvoir comme la main manœuvrière de cette maffia qui use profusément des centaines de milliards de Fcfa, pillés dans les caisses de l’Etat, pour faire main basse sur tous les leviers du pouvoir. C’est cette maffia qui est ici à la manœuvre dans la tentative de libération spectaculaire et inattendue de Jean Pierre Amougou Belinga, l’un des principaux tenants de ladite maffia, vendredi dernier
L’agitation de la maffia, à travers un florilège de fake news que déverse sur la toile depuis près de deux semaines Boris Berthold, avait pour objectif de divertir l’opinion afin de préparer aisément le coup de force de vendredi dernier. A savoir la libération à coup de dizaines de milliards versés aux magistrats du Tribunal militaire, de Jean Pierre Amougou Belinga et Maxime Eko Eko, Dg de la DGRE.
Comme on peut donc l’observer d’emblée, il ne s’agit pas d’une guerre de succession prétendument ouverte entre les proches collaborateurs du président de la République comme tentent de le commenter benoîtement certains analystes sous les chaumières. Il s’agit tout simplement de la mise en échec d’un gang maffieux qui se sert aujourd’hui des milliards que ses membres ont profusément pillés des caisses de l’Etat depuis des années, pour corrompre à tout vent les magistrats, les médias et l’opinion. Ceci, afin d’essayer par tous les moyens d’échapper à leurs responsabilités dans le plus odieux des assassinats qui ait été perpétré dans notre pays.
En fait, il devient davantage clair que le corps mutilé de Martinez Zogo continuera longtemps encore de hanter les esprits. Aujourd’hui, chacun est placé devant l’évidence : même tous les milliards du monde n’arriveront pas à nous convaincre que Martinez Zogo s’était suicidé… (Affaire à suivre)
