Usurpation d'identité et escroquerie, telles sont les accusations pour lesquelles Patrice Nouma estime que le Secrétaire général de la présidence de la République sera jugé. Lecture.
« Lorsque vous recherchez des informations sur un pays à partir de Google, il vous est livré des données relatives à ce pays. Et entre autres, la forme de l'état, le nom du président assorti de sa signature.
Ce dernier détail n'est pas qu'un simple symbole. Il participe de la transparence à l'international auprès des partenaires bilatéraux et multilatéraux. Mais également dans les relations d'affaires avec les différents bailleurs et investisseurs.
Cette mise en relief publique de la signature Présidentielle permet à tous les acteurs d'avoir connaissance de l'authenticité de celle-ci. Cela a un sens. Une importance juridique et morale.
Ainsi lorsqu'on élit un président, sa signature devient constitutionnelle. Elle endosse donc celle des millions de citoyens qui l'ont élu. Il signera donc au nom de tout un pays, ses citoyens et les engage. C'est dire l'importance. D'ailleurs, quand les Présidents Européens et Américains signent un acte important, ils le font généralement devant témoins.
Se pose la question de savoir si cette signature peut exceptionnellement être transférée, sans qu'il s'agisse là d'une deviance à la règle constitutionnelle qui consacre la valeur de cette signature ?
Sans aller creuser dans la pratique des autres pays, qui constateraient en cas de transfert de signature présidentielle, une vacance indiscutable, arrêtons nous sur le cas du Cameroun ???????? où cette signature est finalement inverifiable, incontrôlable. Mais surtout usurpée.
CAMEROUN, LA DÉLÉGATION PERMANENTE DE SIGNATURE.
La situation du Cameroun, un des rares pays au monde où il existe une délégation permanente de signature, pose de nombreuses questions et mêmes des problèmes de gouvernance.
S'il est établi que la signature présidentielle est constitutionnelle et conférée à un seul homme, pour les besoins de la fonction, il est à se demander si cette signature peut être déléguée, dans quelles circonstances et pour quelle durée ? Surtout, il convient de s'arrêter et de s'interroger, si la délégation de signature n'est pas abusive de la confiance du peuple et surtout si elle ne traduit pas une vacance du pouvoir.
Aujourd'hui au Cameroun, nul ne peut certifier que la transparence absolue entoure la signature de Paul Biya. Ce président invisible, donné pour mort, ci et là.
Nous dirons dans ce contexte, tant pis pour les acteurs nationaux, et les partenaires internationaux, qui ont bénéficié d'un cachet au nom du Président Camerounais à un moment où, le peuple n'a pu observer soit directement et surtout d'ailleurs, soit indirectement de l'usage de la signature déléguée à son représentant. Le Flou profitera au peuple. Sachez le. Vous serez tous mis à la. Porte. Et aurez loisir de saisir chez vous l'usurpateur désigné.
Il faut le dire de manière simple, la signature du président Biya est actuellement douteuse. Les nombreux actes, de nominations, de contrats signés durant cette période risquent tous d'être frappés de nullité.
Ils seront nuls et non avenu.
À tous les acteurs internationaux, opérateurs économiques, amis du Cameroun, qui depuis la date de délégation permanente de signature à NGOH NGOH FERDINAND, avez contracté avec le Cameroun, ou été nommé, vous pouvez vous interroger sur l'authenticité de l'acte que vous détenez.
À ceux qui envisagent nouer des accords bilatéraux, multilatéraux, ou nouer simplement des affaires avec le Cameroun, méfiez-vous d'être embarqué dans une aventure sans lendemain.
La signature Présidentielle appartient au peuple. Le président en est le détenteur. Et cette signature ne peut être déléguée. Ou transférée. Surtout pas permanement. Sans que le pouvoir ne le soit.
Or, pour qu'il y'ait un transfert du pouvoir, donc de signature, il faut que le peuple souverain le décide.
Parce que les actes induits de la signature dont use et abuse Mr Ngoh Ngoh Ferdinand n'engagent pas le Cameroun et lui seul, tout en abusant de nos partenaires et notre peuple, nous demandons que soit inscrite et circonscrite dans la constitution, les conditions d'usage de cette signature.
Ngoh Ngoh Ferdinand, vous serez jugé au Cameroun pour cette usurpation, et serez pourchassé à l'étranger pour cette escroquerie. »