• Le Cameroun est frappé par une série de drame
• L’ombre de la mort planerait sur le pays
• Une écrivaine donne les causes spirituels de ces drames
Les Camerounais sont de plus en plus nombreux a être convaincus que leur pays est frappé par des malédictions. Secoué par des crises sécuritaires dans trois régions sur dix (Nord-Ouest, Sud-Ouest et Extrême-Nord) le Cameroun voit ses enfants mourir chaque jour dans des circonstances les plus atroces. Pour l’écrivaine Marie Lissouck, il faut cinq préalables pour sortir le Cameroun du cycle des drames.
« Cinq points pour sauver
le Cameroun et faire disparaître la malédiction. Ramener les reliques du Président Ahidjo. Mettre fin à la guerre au NOSO. Libérer les prisonniers politiques. Honorer la mémoire de nos héros. Revoir le code électoral. Sans tout cela, nous n’avons pas fini de pleurer », a-t-elle indiqué dans une publication ce mercredi 26 janvier 2022.
Hostile au régime de Paul Biya, Marie Lissouck n’est pas la seule à murmurer la these de malediction. Elle est suivie dans cette analyse par le prètre catholique Ludovic Lado.
L’homme de Dieu fermement opposé à la tenue de la CAN au Cameroun est convaincu que les autorités du pays se sont servis des victimes du 24 janvier comme des offrandes humaines pour des rites sataniques.
« Ces vampires voulaient remplir les stades à tout prix, et voilà des sacrifices humains à Olembe. Stade maudit! », a-t-il déclaré avant d’appeler à une cérémonie d’exorcisation du nouveau stade qui porte le nom de président de la République Paul Biya.
« Du sang humain a coulé sur le stade Paul Biya d’Olembé. Il faut l’exorciser et le purifier. Je ne blague pas. Donc le SUCRE de votre CAN macabre-là était du SANG humain, le sang des enfants sortis des salles de classe. Quel pays », déplore-t-il.
Si le père Lado fait un lien entre les pratiques sataniques et la bousculade survenue à l’entrée du stade Olembe, c’est parce qu’au Cameroun, la pratique est courante. Plusieurs cadres du régime Biya pour se maintenir au pouvoir, se livrent à des sacrifices peu orthodoxes.