Le journal L’Epervier édition du 3 février 2016, écrit «selon notre source bien informée, le sultan aurait demandé du renfort à son «frère ennemi» Adamou Ndam Njoya, président de l’UDC pour devenir président du sénat». Cet appel à la coalition de ces deux hommes bat son plein actuellement au sénat. Car écrit le journal «il est difficile de comprendre que deux personnalités qui s’affrontent depuis des lustres décident de fumer le calumet de la paix autour du poste du président du sénat».
Le journal indique qu’Ibrahim Bombo Njoya, roi des Bamoun, a même mis de côté certaines questions objet de litige avec Adamou Ndam Njoya, président de l’UDC. «La ville historique de Foumban dont l’UDC tient les rênes de la mairie croupit dans l’insalubrité. La voirie urbaine ou ce qui en tient lieu est en piteux état. Les deux leaders n’arrivent pas à accorder leurs violons sur le bien-être des populations. Le sultan, comme a conclu une source, a abandonné la ville de Foumban entre les mains de son frère pour se consacrer à la bataille pour obtenir le poste de deuxième personnalité de la République».
Selon des observateurs, Ibrahim Mbombo Njoya avait été l’un des choix du Président de la République lors de la première élection au sénat. Mais contre toute attente, Marcel Niat Njifenji a été celui que le président national du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a finalement porté comme candidat à cette élection. On se rappelle que l’actuel président du sénat originaire de la région de l’Ouest avait été élu avec «une écrasante majorité à la tête du Sénat». Le décompte a fait mention de 84 voix sur 100 votants. Sans oublier les 14 bullletins nuls du Social democratic front (SDF). Ces bulletins nuls du SDF n’avaient eu aucun impact sur le vote.
Aujourd’hui à l’approche de la session de Mars, l’élection du président du Sénat est au bout des lèvres et anime les conversations. Les réseaux continuent à se mettre en place. A l’heure actuelle, où L’Epervier fait mention d’une possible coalition entre Ibrahim Mbombo Njoya roi des Bamoun et Adamou Ndam Njoya, président de l’UDC, quel pourra être le résultat de cette union ? En tout cas du point de vue des observateurs, la session parlementaire de mars s’annonce mouvementée.