Sérail: un ex-ministre révèle le deal secret qui a fait libérer Ayah Abine

Ayah Paul Abine Réclame Garga Haman Adji était invité sur la CRTV dans l’émission « 100% présidentielle »

Thu, 9 Aug 2018 Source: cameroon-info.net

Au cours de son passage très remarqué à l’émission « 100% présidentielle » le 7 août 2018 sur la CRTV-Télé, Garga Haman Adji a commenté la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) a rappelé qu’en 2017 il est allé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sur ordre de Paul Biya et a rencontré « toutes les personnalités qui comptent » là-bas.

Il a répercuté ce qu’il a dit à l’époque au Cardinal Christian Tumi. Surfant toujours sur la vague de ses actions passées, il a indiqué qu’il est de ceux qui ont mis l’idée de la Tripartite proposée par le pouvoir à une opposition qui au début des années 1990 réclamait à cor et à cri une « conférence nationale souveraine ».

L’ancien ministre de Paul Biya approuve l’idée du Cardinal Tumi d’organiser une conférence axée sur la crise anglophone à la fin de ce mois. « Ce que nous disons maintenant c’est presque le dialogue qu’il demande. Au lieu que nous ayons à le dire à la télé, que nous le disions face à face, que ce que vous dites-là ne tient pas pour telle raison ». Il propose que lors de la réunion prévue, les participants s’entendent sur chacun des points et en discutent.

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L’ex ministre de la fonction publique et du contrôle de l’Etat dévoile son rôle dans la libération d’un des leaders de la contestation anglophone. Il affirme que si Ayah Paul Abine, opposant et éphémère président du Southern Cameroon national council (SCNC,) est aujourd’hui en liberté après de longs mois passés en prison grâce à lui.

« Personne ne veut que l’autre le quitte. D’après les statistiques des traditionnalistes, il y a 5% qui sont pour la Sécession mais même Ayah Paul qui en était le chef, je l’ai convaincu. Ayah Paul a envoyé sa famille chez moi. C’est moi d’ailleurs qui lui ai suggéré de demander pardon au président. Il l’a fait et le président l’a libéré avec d’autres. Parce que j’avais dit : « tant qu’on n’a pas commis un crime de sang, monsieur le président soyez souple ». Et il l’a fait », affirme l’ancien « chasseur de baleines ».

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