• Les scandales sexuels au Cameroun sont légion
• Le fléau touche aussi le secteur éducatif, le Lycée bilingue de Kribi surtout
• Un psychosociologue sait pourquoi
De façon continuelle, on observe une dépravation sexuelle dans le Lycée bilingue de Kribi. Les apprenants prennent du plaisir à adopter des comportements indécents, à se filmer et à publier les images sur les réseaux sociaux pour faire du buzz, se croient-ils à tort. Dans le lycée susmentionné, il a été vu à plusieurs reprises des élèves en tenue scolaire qui se livrent à des pratiques sexuelles (danses érotiques, caresses, fellations, embrassades sensuels, attouchements…).
Maurice Somo, psychosociologue s’est longuement exprimé sur le sujet, en tant qu’invité sur ABK Radio : « La pornographie dans les établissements scolaires à Kribi s'explique, parce que Kribi est une ville balnéaire et est soumise au tourisme sexuel. Ce qui se passe au lycée bilingue de Kribi est une situation grave et ce n'est pas la première fois que la ville de Kribi fait face à ce genre de scandale. Les enfants et adolescents assistent à la banalisation de l'acte sexuel à Kribi. Il y en a qui font de parties de jambes en l'air publiques parce qu'ils y vont pour ça ».
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Le psychosociologue Maurice explique que « lorsqu'un enfant pose un acte de pornographie dans une école, cette école doit pouvoir le corriger, le redresser, l'accompagner et non l'emmener à la police ou devant le juge ».
Parce qu’il estime qu’amener « des élèves en prison pour pornographie, c'est exactement comme si le médecin renvoyait ses patients vers le marabout. Autant on ne peut pas emmener les enfants devant les tribunaux pour pornographie, autant les adultes soupçonnés de pédophilie comme Maquaire Woafo doivent affronter la justice ».
Pour lui, « ces enfants ont un âge contenu entre 14 et 16 ans et c'est l'âge de la puberté. Et à cet âge, c'est une explosion sexuelle qui est déclenchée et puisque les gens s'embrassent partout et font l'amour à l'air libre, les enfants reproduisent cela à la moindre occasion ».
« Longtemps, on a pensé qu'il faut régler les affaires d'inceste et de pédophilie en famille mais on se rend compte que le faire protège les criminels. La famille n'est pas le lieu par essence pour régler ce genre de problème. Celles qui veulent cacher ce genre d'individu doivent être poursuivies et sanctionnées. Un homme qui a couché avec sa fille est renié à tout avantage. Ce n'est plus sa fille, il ne peut par exemple plus percevoir la dot de cette fille plus tard, si elle se marie », a confié Maurice Somo dans son intervention.