• Le Sdf connaît une perte sur le terrain
• Si le parti de Ni John Fru Ndi connait une déchéance ce n’est pas le cas du Pcrn
• Le partie de Cabral Libii s’implante lui de plus en plus dans le Cameroun profond
Le Social democratic front (SDF) du Chairman Ni John Fru Ndi et le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii connaissent une une trajectoire opposée. Si dernièrement, le SDF ne fait que parler de lui à cause de la guéguerre entre certains de ses cadres, le PCRN s’implante davantage dans le Cameroun profond.
Peut-on encore affirmer que le SDF reste le premier parti politique de l’opposition au Cameroun ? S’appuyant sur la représentation au niveau du parlement composé de l’Assemblée nationale et du Sénat, on serait tenté de dire non. On se souvient que lors des dernières élections législatives et municipales, le parti s’en est sorti avec moins de 10 députés. Et à l’élection présidentielle de 2018, le SDF a perdu sa légendaire place de deuxième dans le classement au profit du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui a eu selon les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, un score de 14,23% de voix exprimées. Il est arrivé à la 4ème position avec 3,36% de suffrages récoltés.
Cette déchéance s’est justifiée par la persistance de la crise anglophone qui a fait perdre au SDF son fief électoral basé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Il en reste tout de même que le parti de Ni John Fru Ndi est déchiré par une guéguerre entre ses cadres Jean-Michel Nintcheu et Joshua Osih. Entre les points de discordances qui mettent en mal leur relation, il y a le ralliement du député Joshua Osih à un groupe de parlementaires qui ont signé une pétition adressée au gouvernement américain.
La pétition indiquait aux américains que le Cameroun est un Etat souverain qui n’accepte pas l’ingérence étrangère dans ses affaires. Tout récemment, Osih et Nintcheu ont été à couteaux tirés sur la participation des militants SDF au défilé du 20 mai. Si le premier avait appelé à un boycott, le Chairman Ni John Fru Ndi l’a désavoué en demandant aux militants de participer à la traditionnelle parade qui est revenue après 2 années d’absence.
Pour la plupart de ses militants et cadres, le PCRN porté par Cabral Libii est aujourd’hui le deuxième parti au Cameroun et le premier de l’opposition. La preuve selon ces derniers, sa présence et participation au défilé du 20 mai dans 9 régions sur 10 que compte le Cameroun. Le député Rolande Ngo Issi et le porte-parole du leader du PCRN Anne Féconde Noah l’ont fait remarquer.
« Le PCRN, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est le premier parti politique de l’opposition au Cameroun et le deuxième parti après celui au pouvoir. Alors, pour ceux qui douteraient encore de notre objectif à accéder à la Magistrature Suprême pour impulser la vision de notre président national. Cabral Libii devraient prendre pour preuve, les images de la participation au défilé des 50 ans de l’Unité du Cameroun comme la volonté de notre engagement et surtout notre détermination à aller jusqu’au bout. Pour qu’advienne « un Cameroun qui protège et qui libère les énergies »…Nous faisons notre petit chemin, 2025 c’est demain. Au PCRN chacun fait sa part. C’est de ça qu’il s’agit », a-t-elle écrit.
«Le PCRN est représenté au sein des Hautes Institutions, il y est rentré par ÉLECTION, et pas PAR LE BON VOULOIR DU PRC (NOMINATION). Le PCRN est remarquablement présent dans les médias sociaux et les médias classiques. Le PCRN est présent sur LE TERRAIN, je dis bien sûr le TERRAIN…», a écrit Anne Féconde Noah.