A l’heure actuelle même les enfants de Marafa ancienne ponte du régime de Biya ne peuvent pas le voir. Car ils ne disposent pas de permis de communiquer, un document aujourd’hui exigé aux visiteurs de celui qui fut Secrétaire général (Sg) de la Présidence de la république (Pr) et qui est détenu dans l’une des cellules du Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed). D’après nos sources, la dernière sortie de Marafa qui date du 18 janvier 2018 a été la sortie de trop. Celle-ci était composée d’une lettre ouverte et d’un enregistrement sonore. Les extraits de cet enregistrement ont même été diffusés sur Radio France internationale (Rfi).
A l’heure actuelle même les enfants de Marafa ancienne ponte du régime de Biya ne peuvent pas le voir. Car ils ne disposent pas de permis de communiquer, un document aujourd’hui exigé aux visiteurs de celui qui fut Secrétaire général (Sg) de la Présidence de la république (Pr) et qui est détenu dans l’une des cellules du Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed). D’après nos sources, la dernière sortie de Marafa qui date du 18 janvier 2018 a été la sortie de trop. Celle-ci était composée d’une lettre ouverte et d’un enregistrement sonore. Les extraits de cet enregistrement ont même été diffusés sur Radio France internationale (Rfi). Comme d’habitude, Marafa se prononce sur tous les sujets phares du Cameroun. Il parle de la Présidentielle, l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019, la crise anglophone, la catastrophe d’Eséka. Nos sources révèlent que le sommet de l’Etat, la Présidence de la République en colère du fait que Marafa ait réussi à se faire entendre à travers Rfi, a instruit aux responsables du Sed «de ramener de l’ordre autour du prisonnier». Les mêmes sources indiquent que c’est à la suite de cette instruction que l’accès à l’ex-Sg de la Pr est quasiment devenu impossible. Ceux qui sont autorisés à le voir et qui détiennent le permis de communiquer passent par une «minutieuse» fouille corporelle.