SEMIL: un militaire camerounais capturé sur le territoire du Nigéria

Soldat Amougou.png Le soldat Amougou

Wed, 19 Nov 2025 Source: www.camerounweb.com

D'après des informations qui n'ont toujours pas suscité une réaction des autorités militaires du pays, le soldat Amougou, militaire de la classe 2017 en service à l’antenne SEMIL d’Ebolowa, aurait fait défection avant d’être capturé par des ravisseurs au Nigeria.

Selon les informations recueillies, ces derniers réclament à sa famille, restée au Cameroun, une rançon de plusieurs millions de FCFA pour sa libération.

Les faits

- Amougou, jeune militaire formé en 2017, était affecté à l’antenne SEMIL d’Ebolowa.

- Après avoir quitté son poste, il aurait traversé la frontière vers le Nigeria.

- C’est là qu’il est tombé entre les mains de kidnappeurs, qui ont rapidement contacté sa famille pour exiger une forte somme d’argent.

Une affaire sensible

Cette situation soulève plusieurs interrogations :

- Comment un militaire en service a pu se retrouver dans une zone à haut risque sans encadrement ?

- Quelles mesures les autorités camerounaises comptent-elles prendre pour protéger les familles confrontées à ce type de chantage transfrontalier ?

- Le paiement d’une rançon, souvent encouragé par la peur et le désespoir, risque d’alimenter davantage le cycle des enlèvements dans la région.

Contexte régional

Le sud du Nigeria est régulièrement le théâtre d’enlèvements visant aussi bien des civils que des militaires. Les familles sont souvent prises pour cible, sommées de payer des sommes exorbitantes pour espérer revoir leurs proches. Cette pratique, devenue un véritable business criminel, fragilise les relations transfrontalières et met en lumière les failles sécuritaires dans la sous-région.

En attente d’une réaction officielle

À l’heure actuelle, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités militaires ou gouvernementales camerounaises. La famille d’Amougou se retrouve seule face à une épreuve qui illustre la vulnérabilité des citoyens confrontés aux réseaux criminels transnationaux.

Source: www.camerounweb.com