La réunion de trois heures, tenue dans l'enceinte de la présidence, n'aura que retardé le débarquement d'Adolphe Moudiki en tant qu'administrateur directeur général de la SNH, annonce Roland Tsapi.
Les élections étant en approche, Roland Tsapi, directeur des rédactions de Balafon Média, fait des révélations sur les raisons derrière ces manœuvres. Selon lui, la SNH, en tant que l'un des grands pourvoyeurs de la caisse noire de la présidence, pourrait être au centre d'une stratégie visant à garantir des ressources financières pour les échéances de 2025. En d'autres termes, Tsapi estime que si Ferdinand Ngoh Ngoh voulait remplacer Moudiki, cela pourrait indiquer une volonté de placer ses propres hommes aux postes clés aux fins de contrôle.
"Pourquoi cette affaire SNH maintenant à l'approche de 2025 ? Étant donné que c'est la SNH qui pourvoit la caisse noire de la présidence, peut être qu'on a besoin de l'argent pour faire un certain de nombre de choses en 2025. Et il faut que celui qui est à la tête de la SNH soit quelqu'un qu'on peut contrôler" Roland Tsapi (directeur des rédactions Balafon média) dans LE GRAND PLATEAU sur Balafon TV.
Et d'ajouter : "On ne peut pas s'empêcher de lier ce qui se passe à la SNH au contexte politique actuel, qui est celui de la bataille de succession à la tête du Cameroun. Si Ferdinand Ngoh Ngoh tient à ce que Adolphe Moudiki soit remplacé, on pourrait légitimement penser qu'il est en train de placer ses hommes... Avec cette affaire SNH on est en train de revivre ce qu'on a vécu entre la Fécafoot et le MINSEP (...) Après la confirmation d'Adolphe Moudiki, on ne peut pas dire qu'il y a un cessez-le-feu. C'est maintenant que le feu commence à brûler effectivement. Il ne faut pas penser que Ferdinand Ngoh Ngoh, qui voit son autorité bafouée, va laisser les choses se passer ainsi."