Après le match Cameroun-Nambie, la presse camerounaise cherche à comprendre les causes du désordre qui a entouré l’organisation. Elle accuse le Directeur du cabinet civil de la présidence de la République Samuel Mvondo Ayolo.
Le 07 septembre, les Lions Indomptables du Cameroun ont affronté les Namibiens sur une pelouse de qualité douteuse à Garoua. Les images largement relayées sur les réseaux sociaux ont été objet de moquerie. Et pourtant, L’IONIES, l’institution en charge des stades au Cameroun avait déclaré impraticable le stade de Garoua. Cela n’a pas empêché la Fecafoot de le soumettre à CAF.
Pour le journal l’Information, cette bataille entre la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des sports et dirigée depuis la présidence de la République.
« Il est désormais clair que derrière la défiance ostentatoirement affichée par la Fédération Camerounaise de Footboll vis- à-vis de se tutelle qui ne fait qu'appliquer les Très Hautes Instructions répercutées par le Secrétaire Général relativement à la gestion du football au Cameroun se cachent de très proches collaborateurs de Paul Biya.
C'est depuis la Présidence de la République que seraient tirées les ficelles du projet de déstabilisation de l'équipe nationale reprise en main depuis peu par le Belge Marc Brys sous le contrôle du Ministère des Sports. L'entêtement à programmer le match Cameroun-Namibie du week-end dernier sur un stade pas commode, la manipulation des Lions Cadets, la provocation des joueurs et du staff technique afin de les pousser à bout avant cette importante rencontre ont été l'œuvre d'un cabinet dont le directeur donnait les dernières instructions depuis l'extérieur. Des instructions qui du moins n'étaient pas pour la sérénité encore moins la victoire Cameroun à cette première journée des éliminatoires de la Can Maroc 2025 », écrit le journal.