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Sacrifice de sang, attaque contre le président du sénat : des aveux tombent (vidéo)

Video Archive
Mer., 1 Mars 2023 Source: www.camerounweb.com

Un homme se présentant comme homme de main de la ministre camerounaise de l'Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès fait d’étranges révélations dans une vidéo diffusée par le lanceur d’alerte Boris Bertolt. L’homme justifie sa démarche par une volonté de soulager sa conscience après avoir commis de nombreux forfaits contre la communauté de Bangangté.

Dès le début de la vidéo, Célestine Ketcha Courtès est accusée de pratiques mystiques. La ministre de Biya pratiquerait un rite qui consiste à enterrer des animaux vivants.

« Il était pour moi de soigner son image avec des pratiques pas très catholique. Lorsque quelqu'un arrive à enterrer des animaux vivants, des moutons vivants dans son domicile (…) faire mal à sa propre famille », raconte-t-il.

Célestine Ketcha Courtès serait une femme de pouvoir prête à tout pour avoir ce qu’elle veut. D’après les révélations de cet homme qui se présente comme son homme de main, elle serait adepte des méthodes fortes. Le président du sénat et sa famille auraient particulièrement subi les attaques de la ministres.

« Nous avons tabassé et casser la voiture de son frère pendant les obsèques de sa maman. J'étais si proche d'elle qu'ayant constaté jusqu'où sa cruauté peut aller, j'ai préféré me retirer. C'est la raison pour laquelle je fais cette vidéo aujourd'hui pour demander pardon à ce peuple », indique la source.

Marcel Niat serait également victime d’une campagne de dénigrement organisée par la ministre dans plusieurs médias du Cameroun. « C'est elle qui avait orchestré l'acharnement contre le président du sénat par la BAS à Paris. Elle me demandait de mettre à mal le président à travers des articles qui n'avaient rien à voir (avec la réalité ndlr). Des articles qui ont été publiés au journal Le Messager et bien d'autres », poursuit-il.

Les nombreuses infractions dont l’homme reconnait avoir été l’auteur illustrent le climat d’impunité qui règne au Cameroun.

Source: www.camerounweb.com