Sacrifice politique : cette fois, voici jusqu'où peut aller Kamto

• Maurice Kamto est l’un des opposants influents au Cameroun

• Il a fait la prison pour ses convictions

• Le leader est prêt à se sacrifier davantage

C’est ce que souligne Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire national à la communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), un parti présidé par Maurice Kamto depuis plusieurs années. Le militant a fait une analyse, aussi brève soit-elle, de la situation sociopolitique au Cameroun en général, puis en particulier de la posture de Maurice Kamto qui est prêt à donner sa vie pour défendre ses idéologies.

Joseph Emmanuel Ateba affirme ou du moins avertit ceux qui continuent de douter toujours de la bonne foi du leader du MRC Maurice Kamto : « Pour "le mal" comme disent les enfants au quartier, certains préfèrent soutenir Paul Biya même si dans leur âme et conscience ils savent qu’il ne peut plus rien faire pour le Cameroun juste parce qu’ils pensent faire du mal à Maurice Kamto et au MRC ».

Ensuite, il fait passer un message : « Alors sachez-le, vous ne faites aucun mal à Maurice Kamto mais bien à vous-mêmes, à vos familles et au Cameroun. Il est évident qu’aucun homme normal jouissant de tous ses sens en dehors de la petite minorité qui profite du système ne peut justifier d’un quelconque soutien à ce système. Je peux parier que si on disait que Sangmelima devienne un Etat indépendant et que Paul Biya se présente comme candidat à la présidence de cet Etat, il ne gagnerait pas cette élection et sera certainement le dernier ».

Du point de vue du partisan du MRC Joseph Emmanuel Ateba, « pour "le mal" nous voyons même certains opposants convaincus préférer Paul Biya à Maurice Kamto comme pour dire nous tous on perd. Ce que je voudrais qu’on sache c’est que Maurice Kamto n’a rien à perdre car il a tout gagné et même s’il venait à perdre sa vie dans ce combat, sa mort serait un laurier supplémentaire pour ne pas dire le couronnement d’une vie de convictions fortes bien remplie et le monde entier en parlera de génération en génération ».