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Sam Séverin Ango rejoint Amougou Belinga et insulte violemment les Beti

Sam Severin Ango a quitté le MRC

Mon, 23 May 2022 Source: www.camerounweb.com

Le journaliste et homme politique camerounais Sam Séverin Ango fait parler de lui depuis la diffusion sur les réseaux sociaux d’une courte vidéo dans laquelle il tient des propos à caractère tribal lors d’une une réunion bien arrosée. Entouré par des jeunes habillés aux couleurs du PRCN, l’ancien militant du MRC, traite les nordistes de « moutons » avant de s’attaquer aux Beti qui selon lui sont de mauvaises personnes.

« La seule région où quand tu arrives, on commence par te menacer les Bulu, les Beti, vous les Ekang parce que parce que vous êtes d'abord jaloux entre vous, aigris, sorciers, méchants et tout », a-t-il déclaré rejoignant ainsi le président du groupe l’Anecdote Amougou Belinga qui avait tenu des propos similaires contre le même peuple il y a quelques mois.

« Les ennemis sont partout. Du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, et je dirais même beaucoup plus au Centre. J’en sais quelque chose (...) la plupart des difficultés que nous rencontrons, viennent de nos frères de la région du Centre. L’Homme beti est foncièrement paresseux, malhonnête, sournois, cynique, méchant», avait-il déclaré avant d'adresser des menaces à ses propres parentes : « Si je sens encore la moindre provocation, je laisserais ma casquette de patriarche et je demanderais à mes journalistes de faire leur travail et tout leur travail et personne n’oserait m’accuser de fratricide ».



Malmené par Maurice Kamto

Maurice Kamto est de tour dans le paysage médiatique camerounais. Lors de son passage sur les plateaux de la chaîne de télévision panafricaine Voxafrica, le président du MRC dément les informations selon lesquelles son parti se vide de l’essentiel de ses cadres. Il n’y aurait pas de démission en cascade au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Faisant le bilan depuis 2018, Maurice Kamto n’a enregistré que deux départs. Il s’agit de Célestin Djamen et Folifa.

Il ouvre une petite fenêtre sur le cas Sam Severin Ango. Pour Maurice Kamto, il n’y a pas lieu de s’attarder sur son départ. Le président du MRC juge insignifiant son parcours au sein du parti et refuse de le classer parmi les cadres qui ont abandonné le navire. Le départ de Sam Severin Ango est à la limite un non-évènement.

« C'est gonflé. On a voulu faire d'une grenouille, un boeuf.Je peux vous assurer que de 2018 à 2022, deux cadres importants ont quitté le MRC; Monsieur Célestin Ndjamen et monsieur Folifa qui a été notre départemental dans la Menoua. Je ne parle pas de ceux qui sont venus pour la circonstance et qui ensuite ont dit qu'ils repartaient dans les médias pour faire de la communication et qui aujourd'hui ont créé un parti politique. C'était un coup de vent. C'était tellement éphémère qu'on ne peut pas insister là-dessus », déclare Maurice Kamto.

Un homme instable

Sam Sévérin Ango est l’invité d’ABK Radio ce 17 mars 2022. L’ancien cadre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a profité de l’occasion pour informer l’opinion qu’il met définitivement fin à sa carrière de journaliste. ''On ne peut faire du journalisme et faire la politique. Désormais présentez-moi comme homme politique.'', a-t-il déclaré.

Interrogé sur ses multiples aventures dans la corporation le désormais ex journaliste reconnaît être un être instable mais tient à préciser qu’il n’est pas le seul à avoir fait le tour des médias camerounais.

''Quand ça concerne Sam Séverin ANGO ça fait de bruits. Jean Jacques ZE a déjà démissionné combien de fois ? Il y a quelque chose d'instable en moi et cela ne doit pas être perçu comme négatif.'', a-t-il confié.

De son passage au MRC, Sam Séverin ANGO a gardé des souvenirs douloureux. Il déplore le fait que le parti de Maurice Kamto ne lui a jamais donné l’occasion et les moyens qu’il faut pour travailler dans la région du Sud. ''Ce qui m'a choqué dans le MRC est le fait que je n'ai pas reçu tous les soutiens du parti pour travailler dans une région fermée à l'opposition comme le sud’’, explique-t-il.

Aujourd’hui, président du parti politique Nationale crée par feu Abel Eyinga en 1996, est conscient de la taille des défis qui l’attendent. ‘’Nous sommes un peu comme des fous : nous débutons l'aventure de La Nationale avec zero moyen.'', a déclaré le jeune politicien qui refuse d’être comparé à Cabral Libii : '' Ce n'est pas Cabral LIBII qui m'a inspiré en politique.''

Source: www.camerounweb.com